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Semer du panais : quand et comment le planter ?

L'équipe de Ctendance

12 septembre 2019 à 16h48

Semer du Panais

Le panais appartient à la catégorie des « légumes oubliés », ces cultures anciennes que l’on redécouvre avec bonheur ces dernières années. Rustique, il passe tranquillement l’hiver au potager, ou il attend d’être récolté au fur et à mesure de nos besoins en cuisine. Et s’il affiche une allure austère, les gourmets adorent sa saveur sucrée ! Voici une pépite qu’il serait dommage de négliger, d’autant qu’il est facile à semer et à cultiver !

Quand semer du panais ?

Le panais se sème traditionnellement en place, au printemps, de fin février à juin, pour une récolte qui s’étend d’octobre au printemps suivant.

Quelles variétés choisir ?

On distingue 3 types de panais :

  • Le panais rond, arborant une forme de toupie, il possède un diamètre de 12 à 15 cm ;
  • Le panais semi-long, dont la forme évoque celle de la carotte, bien qu’il soit plus grand et plus charnu ;
  • Le panais long dont la racine, plus fine, peut atteindre 30 à 45 cm de longueur.

La variété la plus répandue est le demi-long de Guernesey : ce panais combine une saveur agréable et un excellent rendement. Le Turga se distingue par ses racines fuselées qui atteignent aisément 30 cm de longueur (on veillera dans ce cas à ameublir le sol sur 35 à 40 cm). Dans un sol lourd, on optera pour une variété telle que le White Gem, dont les racines sont plus petites et plus compactes.

Que faire avant de semer du panais (préparation etc.) ?

Pour obtenir des tubercules charnus et bien formés, il est indispensable de bien ameublir la terre. Travaillez le sol à la fourche-bêche sur environ 30 centimètres, en éliminant les racines et surtout les cailloux, qui pourraient nuire au développement des tubercules. Dans les sols lourds, un apport de sable sera le bienvenu.

Le panais appréciera une terre bien amendée. Mais un fumier ou un compost trop frais pourrait être contre-productif et faire pourrir les tubercules. Il est donc préférable d’amender le sol à l’automne précédant le semis. Lors du semis, il reste possible d’ajouter du compost à la condition qu’il soit parfaitement mûr.

Comment le semer ?

Le panais se sème en place, à la volée ou en rangs espacés de 30 cm. Quelle que soit l’option que vous choisissez, respecter quelques étapes simples :

  1. Commencer par niveler le sol et par détruire les mottes éventuelles ;
  2. Déposer les graines à l’aide d’un semoir ;
  3. Recouvrez de terre et tassez très légèrement à l’aide du râteau ;
  4. Arrosez en pluie fine pour ne pas déplacer les graines.

Assurez-vous que le sol soit humide jusqu’à la levée (comptez environ 3 semaines). Attendez que les jeunes plants aient 3 à 4 feuilles pour éclaircir, en conservant un plant tous les 15 à 20 cm.

Où planter le panais ?

Le panais appréciera un emplacement ensoleillé. On le cultivera facilement à proximité du radis, du chou, du navet, du petit pois ou encore du haricot. En revanche, on évitera le voisinage du céleri, de la carotte, du persil ou de l’aneth.

Comment l’entretenir ?

Le panais n’est guère exigeant. Contentez-vous de biner et de désherber régulièrement : cela lui suffira à se développer pleinement !

Comment arroser le panais ?

Le panais ne réclame pas un arrosage important après sa levée, d’autant qu’il est vulnérable à l’oïdium. On l’arrosera donc avec modération, principalement en cas de sécheresse prolongée, en faisant preuve de délicatesse pour ne pas mouiller les feuilles. Un paillage permettra par ailleurs d’optimiser l’arrosage, en évitant à l’eau de s’évaporer trop rapidement.

Récolter du panais : quand et comment faire ?

Recolter du Panais

Le panais peut être récolté et stocké dès l’automne. Généralement, on préfère pourtant le laisser en place, au potager, et le récolter au fur et à mesure des besoins. Car ce légume particulièrement robuste résistera très bien au froid, et il deviendra même plus sucré – et donc bien plus savoureux ! – au cours de l’hiver.

Pour le récolter sans l’endommager, on utilise la fourche-bêche, que l’on plante à bonne distance du plant, avant de faire levier pour récupérer la racine. Si vous préférez stocker le panais, sélectionnez uniquement les racines saines, et placez-les en silo ou à la cave.

Sachez que vous pouvez récolter les graines de panais afin de disposer de vos propres semences l’année suivante. Pour cela, laissez simplement quelques plants fleurir et sécher. Les graines ainsi récupérées se conservent tout au plus quelques mois : si vous ne les semez pas toutes au printemps, vous pouvez donc les éliminer.

Attention : arrachez systématiquement le panais au printemps suivant ! Si de nouvelles pousses apparaissent, ne vous laissez pas abuser : le tubercule perdra en qualités gustatives, car il deviendra extrêmement fibreux.

Les maladies du panais et que faire ?

Les ravageurs

Charnu et succulent, le panais est très apprécié des rongeurs, en particulier lorsque l’hiver avance. Il s’agit de faire preuve de vigilance, car le panais conserve un feuillage indemne, et il est fréquent qu’on ne réalise que les racines ont été grignotées qu’en le récoltant. Pour lutter contre ce pillage en règle, il est envisageable de poser des pièges. En général, les rongeurs s’en prennent au panais lorsque le froid a déjà fait son œuvre et que les racines sont bien sucrées. Le plus simple est donc de les récolter et de les stocker en silo ou à la cave.

La mouche de la carotte

Le panais attire peu les parasites, à l’exception notable de la mouche de la carotte, qui fond généralement sur lui en novembre. Le panais étant plus grand et plus charnu que la carotte, il résiste plutôt bien à cet envahisseur, qui pond ses larves dans les racines. Une invasion massive demeure cependant envisageable, et il est alors indispensable d’éliminer les plants.

Les maladies

Si le panais peut être touché par différentes maladies, il est assez robuste pour leur résister. La rouille est particulièrement répandue en fin d’hiver, mais il est extrêmement rare qu’elle nuise à la qualité de la chair. Il arrive qu’il soit atteint par le mildiou : dans ce cas, un traitement à la bouillie bordelaise suffit à en venir à bout. Le panais est enfin vulnérable à l’oïdium, mais les gestes préventifs – arrosage délicat et modéré, plants aérés et paillage – suffisent à l’en préserver.

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