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Réussir son potager : notre guide complet pour y arriver

L'équipe de Ctendance

17 septembre 2019 à 18h05

Reussir Potager

II est agréable de récolter les légumes destinés à la table familiale. Quoi de plus savoureux que des salades, des radis, des carottes, des tomates ou des artichauts frais cueillis. Les légumes du jardin sont un délice sans égal. Ceux du marché, transportés, ballotés de chariots en camions, maintes fois manipulés, ne supportent pas la comparaison, malgré toutes leurs qualités.

Et puis ce sont nos légumes, ceux de notre potager. Ceux que nous avons semés ou plantés, vus grandir, que nous avons soignés. Rien que par cela ils sont différents des autres.

Le but n’est pas de vous inciter à tenter de produire tous les légumes nécessaires à votre consommation familiale, de vous transformer en maraîcher. Autant que celle des fleurs, la culture des légumes doit rester un plaisir et ne pas devenir une contrainte quasi journalière.

Contentez-vous des plantes poussant facilement, ne demandant qu’un entretien et des soins limités. Sachez employer au mieux la place dont vous disposez et aussi le temps que vous pouvez consacrer à votre potager. Vous serez surpris par la quantité de légumes qu’il est possible de récolter sur un espace réduit.

Voici les légumes par excellence du jardin de l’amateur : artichaut, carotte, chicorée, cornichon, fève, haricot mange tout, laitue, mâche, melon, poireau, radis, scorsonère et tomate.

Ajoutez-y des plantes condimentaires : ail, cerfeuil, ciboule, ciboulette, échalote, estragon, oignon, persil, romarin, sarriette et thym. Si vous avez de la place disponible, mettez aussi des asperges, des choux, des pommes de terre hâtives, etc.

N’essayez pas d’avoir un potager complet dès la première année. « Faire » des légumes réclame une certaine expérience. Ne courez pas à un échec en voyant de suite trop grand. Notez que, d’une façon générale, les légumes sont des plantes exigeantes qui réclament beaucoup de lumière, de chaleur, d’eau et d’engrais.

À lire aussi : Comment organiser son potager ?

L’emplacement

Emplacement Potager

Un potager doit être proche de l’habitation. Vous devez pouvoir vous y rendre fréquemment, sinon tous les jours, du moins deux ou trois fois par semaine. Dans le cas contraire, la culture de certains légumes, en particulier ceux qui réclament des arrosages réguliers et copieux, devient difficile ou même impossible.

Si vous avez le choix du terrain, évitez :

  • la proximité d’un mur élevé ou de grands arbres ombrageant les plates-bandes une partie de la journée. Les arbres ont un autre inconvénient : leurs racines qui envahissent le sol et le rendent impropre à toute culture, en particulier à celle des légumes-racines.
  • une terre conservant longtemps l’eau en surface après la pluie.
  • une forte pente difficilement aménageable.
  • un fond de vallée froid et humide où sévissent particulièrement les gelées printanières.
  • un endroit fortement ensoleillé, étouffant, où la plupart des légumes souffrent de la chaleur.

Par contre, convient parfaitement un terrain :

  • plat ou légèrement en pente sud, sud-ouest ou sud-est ;
  • protégé du nord et des vents dominants.

L’exposition

Exposition Potager

Le sud-ouest est la meilleure exposition pour un potager. C’est là que les légumes viennent le mieux. Ils ont suffisamment de soleil, sont abrités des vents du nord et risquent moins d’être touchés par les gelées printanières.

A exposition sud, mettez les plantes réclamant beaucoup de chaleur. Installez-y une côtière pour obtenir des primeurs.

A exposition est, les gelées printanières causent plus de dégâts qu’ailleurs. C’est là que dardent les premiers rayons matinaux du soleil, amenant un dégel rapide particulièrement néfaste aux plantes. N’y mettez pas les végétaux sensibles.

A exposition ouest, les plantes souffrent le moins des gelées printanières. Elles y reçoivent généralement davantage de pluie. C’est un excellent endroit pour la culture en été.

A exposition nord, ne comptez guère sur une bonne réussite à l’exception de quelques légumes à végétation rapide, en plein été.

Le sol

Sol Potager

Sans aller jusqu’à dire que n’importe quelle terre convient pour un potager, il faut souligner que ce facteur a beaucoup moins d’importance, au départ, que pour d’autres cultures, notamment celle des arbres fruitiers.

Les plantes légumières ne fouillent pas le sol très profondément. Leurs racines se contentent généralement d’une épaisseur de terre d’une vingtaine de centimètres, 30 à 40 cm pour certaines, rarement davantage. Il est donc possible de modifier, d’améliorer le sol sur une petite surface sans grosses difficultés ni dépense considérable. Vous pouvez d’ailleurs effectuer cette transformation progressivement, sur plusieurs années, en vous contentant, au départ, de réaliser quelques plates-bandes pour les légumes les plus exigeants.

Seuls sont difficilement aménageables les terrains très humides qui réclament des travaux de drainage importants, et ceux contenant vraiment trop de pierres.

Vous devez arriver à obtenir un sol léger, riche en humus, facile à travailler, cette fameuse terre de jardin où toutes les plantes, ou presque, poussent parfaitement. Les deux amendements principaux permettant d’améliorer une terre de potager sont : le sable et l’humus sous toutes ses formes.

En attendant de pouvoir corriger votre sol, si nécessaire, il est bon que vous connaissiez les plantes potagères qui y pousseront convenablement ou non, suivant sa nature.

  • N’aiment pas les sols acides : ail, céleri, chou, laitue et oignon.
  • Supportent les sols acides : artichaut, asperge, carotte, oseille, pois, pomme de terre, radis et tomate.
  • N’aiment pas les sols très calcaires : artichaut, oseille, asperge, pois et pomme de terre.
  • Viennent bien en sols calcaires : ail, betterave, céleri, chicorée, chou, concombre, cornichon, épinard, laitue, oignon, poireau et tétragone.

L’étendue

On demande souvent quelle étendue doit avoir un potager. Aucun chiffre ne peut être avancé. Tout dépend de ce que vous voulez cultiver. Sur 100 mètres carrés seulement il est possible d’obtenir une production quasi permanente de légumes frais toute l’année.

L’aménagement

Amenagement Potager

Le potager doit être accessible à tous moments, ne serait-ce que pour la récolte. Prévoyez des allées praticables par n’importe quel temps, y compris en plein hiver. Si au jardin d’agrément il faut éviter les allées cimentées ou bitumées, il n’en est pas de même au potager. Quelques allées de ce genre ou tout au moins une allée principale où l’on peut circuler toujours à pied sec se conçoit parfaitement.

Vous devez pouvoir passer avec une brouette ou un engin motorisé dans l’allée principale dont la largeur doit se situer entre 60 cm minimum et 1 m.  Prévoyez un dégagement pour déposer les sacs d’engrais, les outils, etc., et même un abri si votre potager ne touche pas à votre habitation.

Pour les allées secondaires, surtout celles séparant les plates-bandes, contentez-vous de simples allées de 20 à 30 cm de large, sablés ou recouverts d’une mince couche de tourbe pour éviter d’emporter trop de terre après les chaussures. Leur emplacement est d’ailleurs bêché régulièrement et peut varier chaque année.

Les plates-bandes sont établies suivant les besoins des cultures. Une largeur d’un mètre à 1,20m convient généralement. Vous devez pouvoir planter ou récolter en plein milieu sans avoir à poser les pieds sur la terre bêchée.

Clôturez votre potager

C’est indispensable, non pas tant contre les voleurs, mais pour éviter l’entrée des animaux (chiens notamment) qui risquent de causer des dégâts importants.

L’idéal est un muret d’une cinquantaine de centimètres de hauteur, surmonté d’un grillage. Évitez la haie, surtout dans un petit potager. Les racines des arbustes s’étendent rapidement dans le sol. Elles l’appauvrissent et le rendent inutilisable sur une importante largeur. De plus, la haie constitue un refuge pour de nombreux nuisibles, notamment les limaces et certains insectes.

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Le vent et les brise-vent

Dans beaucoup de régions, le vent se manifeste avec violence. II est un adversaire redoutable des cultures. Toutes les plantes légumières ne sont pas aussi sensibles à son action. S’il a peu de prise sur les plantes basses, par contre il peut renverser des pieds de tomates, par exemple. De plus, il assèche la terre, gêne le développement des jeunes pousses et brûle les plantules à peine sorties de terre.

Lorsque c’est possible, l’établissement du potager à l’abri d’une maison (située côté vent dominant) constitue la bonne solution. Sinon, surtout si vous vous trouvez dans une contrée où le vent sévit fortement, vous devez établir une barrière entre lui et les plantes.

Divers brise-vent sont réalisables à l’aide d’un mur, de branchages, de cannes de Provence, etc. N’utilisez pas la haie arbustive pour un petit potager.

Il existe aussi des brise-vent très pratiques qui sont constitués d’un grillage en plastique à fines mailles. Ils assurent une bonne protection en cassant la force du vent. Ils présentent l’avantage de pouvoir être facilement installés pour une protection momentanée et enlevés ensuite pour réutilisation en un autre endroit ou à une autre époque.

L’eau et l’arrosage

Arrosage Potager

Ne comptez pas récolter de beaux et bons légumes (à de très rares exceptions près) si vous ne pouvez arroser. Les plantes potagères ne doivent jamais manquer d’eau. C’est une condition essentielle à leur croissance rapide et à leur qualité.

Autant que possible, réalisez une installation comportant des points d’eau évitant l’emploi de grandes longueurs de tuyau à dérouler sur le sol.

On arrose de deux façons : en laissant couler l’eau sur le sol au pied des plantes, et en pluie ; ou, si vous préférez, en versant l’eau au goulot de l’arrosoir, ou en mettant la pomme.

Arrosez en pluie les semis, ainsi que les plantes qui le supportent ou s’en trouveront bien, notamment : radis, carottes, betteraves, poireaux et épinards.

Par contre, pour d’autres, mieux vaut éviter de mouiller le feuillage ou les fruits pour ne pas favoriser la pourriture ou certaines maladies. C’est le cas, notamment, des tomates, pommes de terre, concombres et cornichons. Certaines plantes acceptent parfaitement les deux méthodes.

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Le défonçage et le bêchage

Defoncage Sol Beche

Ce n’est que dans un sol convenablement préparé que réussissent les légumes. Semer ou planter dans une terre qui n’a pas reçu les soins utiles, c’est aller vers un échec quasi certain ou tout au moins vers des résultats médiocres.

Le premier bêchage à effectuer lors de l’établissement d’un potager est en réalité un défonçage car il intéresse le sol sur une importante profondeur, environ 50 cm. Il permet de débarrasser la terre des racines des mauvaises herbes vivaces (liserons, chardons, ronces, orties, etc.) et des pierres.

Le défonçage est un bêchage à double jauge.

Opérez de façon à ne pas mélanger la terre de fond et la terre de surface. Généralement il est effectué à l’aide d’une bêche ou d’une fourche-bêche. Le premier outil convient pour les terres légères, assez friables et peu pierreuses. Le second est à préférer en sols lourds et compacts. Dans les terrains infestés de racines, mieux vaut employer la fourche-bêche. La bêche coupe les racines en beaucoup de fragments qui sont plus difficiles à enlever.  Ce travail peut être effectué à tout moment, lorsque le terrain est praticable, qu’il n’est ni trop mouillé, ni trop sec. Un défonçage bien réalisé est valable pour de nombreuses années. II n’est à refaire que lorsque le sol est envahi par les mauvaises herbes vivaces ou que l’eau s’écoule mal, ce qui suppose un tassement du sous-sol qui a besoin d’être aéré.

Le bêchage ameublit le sol sur une épaisseur de 20 à 30 cm, la longueur d’un fer de bêche environ.

Il s’effectue de préférence à la fin de l’automne ou au début de l’hiver, chaque année, dès que les plates-bandes sont vides. Pratiquez un bêchage à grosses mottes, sans briser la terre, ce qui permet au maximum les effets des agents atmosphériques, en particulier l’action du gel et du dégel dans le sol. Les mottes sont brisées et la terre devient friable. Il suffit d’un simple griffage en fin d’hiver pour égaliser les plates-bandes et les rendre aptes à recevoir les semis ou les plantations.

Bêchez lorsque la terre ne colle pas à l’outil (bêche ou fourche-bêche). Dans un sol trop mouillé, vous faites du mauvais travail.  La façon la plus pratique et la moins pénible de retourner le sol d’un jardin consiste à procéder par bandes de 1,50 à 2 m de largeur. Au départ, creusez une petite tranchée (jauge en langage jardinier) d’une trentaine de centimètres de profondeur sur une quarantaine de centimètres de largeur et 1,50 à 2 m de longueur. Transportez la terre de la jauge à l’endroit où se termine le bêchage.

En utilisant une bêche ou une fourche-bêche, prélevez une tranche de terre de 10 à 15 cm d’épaisseur, suivant votre force et la consistance du sol, sur la paroi de la jauge. Jetez cette terre en la retournant de l’autre côté de la jauge. Poursuivez sur la longueur de la jauge, puis successivement sur toute la partie à bêcher. Arrivé à la fin, comblez le trou avec la terre que vous avez apportée à cet endroit lorsque vous avez creusé la jauge.

Le défonçage, tout comme le bêchage, est le meilleur moment pour apporter les amendements du sol : sable, humus, etc., qui sont intimement mélangés à la terre.

Bechage Potager

Chaque année, il est utile de rajouter de l’humus (dans les sols qui en ont besoin) et un engrais à action lente convenant pour l’ensemble des cultures. C’est ce qu’on appelle la fumure de fond, à compléter éventuellement, en cours de végétation, par un engrais à effet rapide. Bien entendu, si vous avez établi un plan précis d’utilisation de chaque partie de votre terrain, vous pouvez choisir une fumure correspondant de façon plus précise aux besoins de la plante qui y sera mise.

De temps en temps, mettez de la chaux. Cette opération, appelée chaulage, évite l’acidification de la terre, surtout en surface sous l’influence de divers facteurs, notamment les apports de terreau. Vous pouvez facilement mesurer l’acidité de la terre à l’aide de petits appareils « testeurs
du sol ».

Étalez l’amendement calcaire (chaux éteinte, calcaire broyé, marne, etc.) sur l’ensemble du sol et enfouissez-le, lors du bêchage, avant l’hiver.

D’une façon générale, il est utile de chauler tous les trois ans dans les terres légères, tous les cinq ans dans les terres lourdes. La quantité de chaux à apporter est de l’ordre de 100 à 200 grammes au mètre carré.

Pour le travail du sol, vous pouvez employer une bêche ou une fourche-bêche. Vous pouvez utiliser également une bêche dite automatique qui réduit la fatigue, et aussi un motoculteur.

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L’humus et le terreau

Humus Sol Potager

Le sol du jardin, et encore davantage celui du potager, doit être abondamment pourvu en humus, élément capital de sa bonne fertilité. En terrains qui en sont peu ou pas pourvus, beaucoup de légumes poussent avec difficulté et sont de médiocre qualité.

L’humus, substance noire pulvérulante, provient de la décomposition des matières organiques d’origine végétale. Il allège la terre et la rend plus favorable au développement des racines. Il emmagasine l’eau et fixe les éléments fertilisants apportés par les engrais. Il neutralise les sols trop calcaires. Les apports d’humus sont particulièrement indispensables dans les jardins créés de toute pièce autour des nouvelles constructions.

Le sol, fait de remblais de toutes sortes, en est souvent presque complètement dépourvu.

La principale source d’humus fut longtemps le fumier de ferme. Il est devenu rare. Son stockage et son utilisation ne sont pas toujours faciles. En tout cas, ne l’employez que réduit à l’état de terreau. Frais, il ne donne jamais de bons résultats dans l’immédiat. De plus, il contient souvent des germes de maladies et des graines de mauvaises herbes.

Fabriquez de l’humus en compostant des résidus ménagers et des déchets de culture. Procédez ainsi :

  • choisissez un emplacement isolé de préférence, dissimulé d’une façon quelconque, notamment par des arbustes. Égalisez le sol.
  • Prévoyez un espace suffisant afin de pouvoir constituer deux tas.
  • Rassemblez tous les déchets de la maison et du jardin : épluchures, fleurs fanées, mauvaises herbes, tontes de gazon, débris de légumes, pailles, feuilles mortes, cendres tamisées, etc. Mettez aussi des journaux (en quantité limitée), des chiffons,  de la sciure de bois, du fumier de volailles… N’est à rejeter que ce qui demeure imputrescible ou met trop longtemps à se désagréger, ainsi que ce qui risque d’attirer les nuisibles (fruits véreux ou pourris, feuilles malades, mauvaises herbes dont les graines sont mûres, etc.).
  • Disposez par couches successives bien tassées, humidifiées et recouvertes d’une mince couche de terre. Ajoutez un produit spécial (que vous trouverez chez les marchands grainiers) qui accélère la fermentation tout en enrichissant le compost, ou du sulfate d’ammoniaque. Lorsque le tas est suffisant (2 m x 1 m au sol et 1 m en hauteur environ), faites-en un nouveau.  Assurez une bonne humidité et laissez la transformation s’effectuer. Vous pouvez recouvrir le tas d’une feuille de plastique maintenue tout le tour par quelques pelletées de terre. Cela évite que les déchets ne soient dispersés par les animaux ou le vent. De plus, la décomposition s’effectue plus rapidement.
  • Changez le tas de place à deux ou trois reprises (tous les 3 mois environ), en mélangeant bien. En un an, on obtient un excellent terreau (un véritable fumier artificiel, pour employer un terme courant), utilisable aussi bien au potager qu’en toutes parties du jardin, notamment sur la pelouse.

Si vous n’avez pas la possibilité de fabriquer ce fumier artificiel, vous pouvez avoir recours à un amendement humique proposé dans le commerce sous des appellations diverses : fumier concentré, humus plus ou moins spécial, améliorateur du sol, etc. Les doses et modes d’emploi sont indiqués par le fabricant. La tourbe ordinaire ou enrichie est également une excellente source d’humus. Elle est particulièrement indiquée pour améliorer les sols fortement calcaires.

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La répartition des cultures

Repartition Culture Potager

Établissez un programme de cultures de légumes en tenant compte : de ce que vous souhaitez récolter ; des dimensions de votre jardin ; d’une rotation dans l’occupation des plates-bandes afin que la même catégorie de légumes ne revienne pas constamment sur un même emplacement.

La rotation des cultures, ou assolement, évite l’appauvrissement du sol en certains éléments. Chaque plante consomme, en effet, plus ou moins l’un ou l’autre des éléments fertilisants (azote, acide phosphorique, potasse, etc.).

D’autre part, le changement de culture empêche où freine la multiplication des ravageurs (insectes et maladies). Cette pratique est donc bénéfique sur deux points : réduction des besoins d’engrais et diminution des nécessités de traitements du sol contre les ravageurs.

Bien sûr dans un potager de dimension réduite, il n’est pas toujours facile de respecter un plan rigoureux d’assolement. Cependant, efforcez-vous de tenir compte des règles suivantes :

  • Après une plante à enracinement superficiel, mettez une plante à enracinement profond, et l’inverse.
  • Après une plante exigeante en azote (légumes-feuilles), mettez une plante exigeante en acide phosphorique (légumes-racines), puis une plante exigeante en potasse (légumes-fruits), etc.
  • Après une plante vorace, mettez une plante frugale.
  • Évitez de faire succéder deux plantes proches parentes ou ayant des ennemis communs.
  • Peuvent se suivre, par exemple : poireau, haricot et pomme de terre ; carotte, laitue et chou ; tomate, chou et carotte ; épinard, pomme de terre et chou ; betterave, laitue et radis. A éviter par contre : laitue après chicorée, concombre après melon, poireau après oignon, carotte après céleri, radis après navet.
  • Lorsqu’une plante a été atteinte d’une maladie ou victime d’un insecte (poireau véreux, par exemple), ne remettez pas cette espèce au même endroit avant plusieurs années. Vous avez même intérêt, dans le cas d’une atteinte particulièrement importante, à renoncer pour un temps à un légume et à ne reprendre sa culture que lorsque le ravageur a péri. Ce dernier, en effet, prolifère d’autant plus qu’il trouve sa nourriture favorite. S’il en est privé, il s’élimine de lui-même ou tout au moins, perd de sa virulence.

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