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Comment bien se servir d’un rabot électrique ?

L'équipe de Ctendance

17 avril 2020 à 18h38

Rabot électrique Fonctionnement

Il n’offre pas la précision d’un rabot à main et ne peut rivaliser avec une machine d’atelier. Mais il apporte une souplesse et une rapidité inégalées pour dégrossir le bois brut, ajuster des pièces, feuillurer, donner un aspect rustique à une surface… Bref, lorsqu’on l’a essayé il devient difficile de s’en passer !

S’il est un peu plus volumineux qu’un modèle à main le rabot électrique n’en est pas moins compact et maniable. Ces deux atouts, ainsi que sa grande capacité de coupe, en font l’un des outils électroportatifs les plus couramment utilisés en menuiserie.

Outre les travaux de corroyage, quelques dispositifs et accessoires lui permettent d’effectuer des opérations habituellement réservées aux machines d’atelier : chanfreinage, feuillurage, dégauchissage en poste fixe…

Des avantages pratiques assortis d’une notion économique non négligeable, car les bois bruts peuvent coûter deux à trois fois moins cher que des planches rabotées.

La puissance des moteurs équipant les rabots électriques s’échelonne de 500 à 850 W. Mais la largeur de rabotage est en général la même pour tous les modèles et correspond à une longueur standardisée des fers de 82 mm. Seules quelques rares exceptions possèdent des fers de 102 mm. Une forte puissance autorise des profondeurs de passes plus importantes : jusqu’à 3,5 mm.

Fonctionnement

Cet outil est principalement composé d’un porte-fers cylindrique tournant très rapidement : il faut une vitesse supérieure à 11 000 trs/min. pour assurer une coupe fine. La rotation du moteur est transmise au porte-fers par une courroie crantée : pièce d’usure, celle-ci est située sous un carter latéral amovible. A l’opposé, un autre capot démontable donne accès aux charbons. Un démarrage progressif et une vitesse stabilisée électroniquement favorisent le confort d’utilisation, et réduisent la fatigue du moteur.

La semelle, en fonte d’aluminium, est composée de deux parties situées de chaque côté du porte-fers. La partie avant, ou semelle d’entrée, repose sur le bois non raboté. Réglable en hauteur, elle détermine la profondeur de coupe. La partie arrière, fixe, sert d’appui sur la surface déjà rabotée. Le maintien du rabot s’opère à l’aide de deux poignées. La poignée arrière comporte la gâchette à double sécurité et permet de pousser l’outil, celle située à l’avant facilite le guidage.

Rabot électrique Bois
© istock

Les réglages

Servant parfois de poignée avant, le bouton réglant la profondeur de coupe est souvent doté d’une couronne crantée qui évite toute modification involontaire en cours de travail. Les variations de graduations sont en principe de l’ordre de 1/1 00 de mm.

A noter : bien que réglés sur « zéro », certains rabots produisent déjà des copeaux…

Il est conseillé d’effectuer un étalonnage de votre machine, pour assurer un rabotage de précision. Les passes importantes sont à réserver aux bois tendres et au corroyage, les passes les plus fines aux bois durs et aux finitions.

La prise en main

Pour vous faciliter la tâche, installez de préférence la pièce sur l’établi, serrée latéralement dans l’étau ou bloquée en longueur dans les griffes d’une presse « parisienne ». Mais avant de la fixer, vérifiez le sens du fil du bois, car travailler à « rebrousse-poil » relève les fibres et provoque des éclats…

Pour guider un tel outil, deux mains valent mieux qu’une. La première, placée sur la poignée arrière, transmet la poussée. La seconde, à l’avant, pilote le rabot et rend plus commode le travail « à la volée ». Votre position influe aussi sur la qualité du rabotage.

Placez-vous sur le côté de l’établi, jambes écartées. Votre pied arrière perpendiculaire au support/ le pied avant parallèle à celui-ci, dans le sens du rabotage. Pendant le travail, soyez bien stable et utilisez seulement le haut de votre corps pour impulser le mouvement. Pour une pièce de grande longueur, déplacez-vous avec des petits pas réguliers, en assurant la libre circulation du cordon d’alimentation.

L’utilisation

Prenez l’outil à deux mains, démarrez le moteur et attendez qu’il atteigne son régime maximal. Pour ne pas arrondir la pièce dans la longueur, appuyez fortement sur la semelle avant au moment d’attaquer le bois. Au milieu de la pièce, équilibrez les pressions sur les poignées et augmentez-les sur l’arrière en fin de course.

Vous éviterez ainsi de « plonger » et de creuser l’extrémité de la surface en sortie. Avec des bois durs, poussez le rabot à plat, légèrement en travers du fil, afin de réduire l’effort de coupe.

Pour aplanir un panneau de bois, rabotez d’abord en diagonale par rapport au sens des fibres. Vérifiez de temps en temps la planéité à l’aide d’une règle. Terminez avec un réglage de copeau fin, cette fois dans le sens du fil. Lorsque l’avance de l’outil vous paraît difficile, passez un peu de paraffine sous la semelle. Une fois le travail terminé, posez toujours votre rabot sur le flanc : vous préserverez ainsi ses qualités de coupe et le bon état de la semelle.

Le but du rabotage est d’obtenir un état de surface aussi lisse que possible, en respectant des dimensions données.

Avec un rabot électrique équipé de fers droits, la face usinée n’est jamais parfaitement plane. Elle présente des ondes correspondant à la distance parcourue par le rabot, entre les passages successifs des fers. Leur espacement dépend de la vitesse de déplacement de l’outil, ainsi que de la précision du réglage en hauteur des fers. L’avance manuelle de l’outil sur le bois doit donc être la plus régulière possible et tenir compte de la profondeur de coupe.

Le bon geste

Pour raboter une pièce sans l’arrondir ni la creuser, en entrée comme en sortie, commencez par la fixer en orientant ses fibres dans le sens d’usinage.

Après avoir mis en route, appuyez fortement sur l’avant du rabot au début, équilibrez la pression sur les deux poignées au milieu, et portez tout le poids sur la poignée arrière en fin de course.

Rabot électrique Utilisation Bois
© istock

Chanfreiner

La semelle avant comporte une ou plusieurs rainures en V (de 900) orientées dans l’axe de la machine : elles vous permettent de positionner le rabot à 450 sur l’arête d’une pièce et servent de guide pour chanfreiner les angles. L’usinage de biseaux plus larges requiert l’emploi d’un guide latéral à réglage angulaire.

Feuillurer

L’un des côtés des rabots électriques est en général dégagé, au ras du porte-fers. Cela permet de réaliser des feuillures à angle droit sur de grandes longueurs (en plusieurs passages lorsque les cotes désirées dépassent la capacité d’usinage en épaisseur du rabot). Une protection escamotable masque le flanc du cylindres porte-fers en fonctionnement normal et pivote dès que la feuillure est amorcée.

Un guide latéral, souvent fourni, maintient l’outil à une largeur de feuillure choisie à partir d’une face de référence. Il est très utile pour garder un bon équerrage, lorsqu’on rabote des chants étroits. Une butée réglable, en appui sur le bois non travaillé, stoppe la descente de l’outil et détermine la profondeur de feuillure.

En poste fixe

Autrefois proscrits par la réglementation, des dispositifs de travail en poste fixe sont proposés par certains fabricants. Ils se transforment alors en dégauchisseuse ou raboteuse, acceptant dans le tunnel de rabotage des bois de 80 x 80 mm de section. Pratiques, ils exigent néanmoins beaucoup d’attention ainsi qu’un interrupteur de sécurité.

Evacuer les copeaux

L’évacuation directe évite le bourrage mais répand dans l’atelier une grande quantité de copeaux. Afin d’éviter une trop grande dispersion, orientez la buse d’éjection vers un coin dégagé ou utilisez un sac à copeaux que vous viderez fréquemment. Pour les longs travaux, envisagez plutôt une aspiration externe.

Changer les fers

La plupart des rabots sont livrés avec deux fers réversibles, jetables, au carbure de tungstène. Ceux, plus rares, en acier rapide HSS sont aisément réaffûtables à l’aide d’un porte-outil spécifique. Grâce à leur gorge de centrage, vous installerez sans difficulté les fers droits au carbure dans les porte-fers lors des changements. Ces porte-fers se glissent ensuite dans les gorges du cylindre.

Les fers en acier HSS réaffûtés imposent un réglage en hauteur plus contraignant. De différentes tailles, les fers ondulés en acier HSS s’utilisent pour des finitions rustiques.

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