Souvent les planchers des immeubles anciens ne présentent pas un bon niveau d’isolation phonique notamment, mais également thermique dans certains cas. Les bruits d’impacts ou les bruits aériens ont tendance alors à se propager d’un appartement à l’autre. Voici quelques astuces pour contourner la situation.
La différence entre sons aériens et bruits d’impact
Deux types de bruits sont habituellement la cause de la gêne occasionnée :
Les sons aériens ou ambiants
Ils viennent de la sonnerie de téléphone, des voix, de la musique, d’une télévision allumée, des bruits provenant de l’électroménager…
Ils se propagent dans l’air à travers les plafonds et les planchers et ils ont tendance à s’infiltrer par les ouvertures des parois.
Les bruits d’impact
Ce sont les bruits consécutifs à un contact direct avec une surface : course d’un enfant, objets échappés qui tombent, marche avec des talons ou pas lourds…
Ces sons se répercutent en faisant vibrer les éléments de construction comme les charpentes en bois par exemple.
L’insonorisation : par le dessus ou le dessous ?
Le choix dépend essentiellement de la nature des sons qui sont les plus gênants. Si ce sont des sons aériens, il est plus recommandé de réaliser une isolation par le dessous. Pour les bruits dus aux chocs, on privilégie l’isolation sur le dessus du plancher.
Ces règles sont utiles pour obtenir une isolation efficace à petit prix. Pour que l’isolation soit optimale, il faut alors envisager une isolation par le dessus et le dessous.
Pour réduire les bruits dus aux chocs
C’est la charpente du plancher qui transmet les bruits d’impacts, par exemple quand un objet tombe, la charpente vibre et fait vibrer le placoplâtre du plafond de l’étage inférieur. En vibrant, il crée une onde sonore.
Dans cette situation, le plus simple est d’essayer d’absorber le bruit dès que l’objet tombe ou que vos talons frappent sur le sol. C’est facile en posant un tapis sur le plancher. Un tapis de 5 mm d’épaisseur avec au dos de la mousse plastique de la même épaisseur offre une solution très performante, même s’il s’agit d’un plancher en béton.
Certaines personnes n’apprécient pas les tapis, dans ce cas, il est nécessaire de poser une membrane acoustique en démontant le plancher flottant et ensuite, vous n’avez plus qu’à le reposer. Le nouveau revêtement ne doit pas être cloué ou vissé à la structure située sous l’isolant. Il faut qu’il repose dessus. Dans le cas contraire, les vis ou les clous jouent le rôle de transmetteur.
Pour réduire les sons aériens
Pour atténuer la propagation des sons aériens du bas vers le haut ou du haut vers le bas, le mieux est de suspendre aux solives du plancher une masse lourde, constituée par deux épaisseurs de placoplâtre. Elles sont vissées sur des barres d’acier résilientes fixées sur la charpente du plancher. C’est le moyen le plus simple et le plus performant.
L’ajout d’un isolant acoustique
Pour une isolation réellement efficace que ce soit pour lutter contre les bruits d’impact ou les bruits aériens, en ajoutant un isolant acoustique, vous augmentez le résultat obtenu. Il faut le mettre en matelas ou giclé, entre les solives dans le plancher. La cellulose ou la fibre de verre sont deux matériaux adaptés. Il faut que l’épaisseur soit de 10 à 20 cm pour une meilleure performance. Mixée avec l’une des techniques précédentes, la pose de l’isolant donne de parfaits résultats sur la réduction de ces bruits.
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