Vous avez acheté une maison il y a quelques années, mais aujourd’hui celle-ci vous semble un peu étroite pour votre famille qui s’est agrandie depuis. Vous souhaitez avoir plus d’espace et évoluer plus facilement à l’intérieur ou tout simplement vous avez envie d’une maison plus fonctionnelle en intégrant par exemple votre cuisine à une pièce de vie aux dimensions confortables. L’agrandissement de maison est alors la clé de votre problème. Voici quelques conseils et des idées de prix pour réussir parfaitement cette entreprise.
Pourquoi agrandir sa maison ?
Les raisons d’agrandir votre maison vous sont propres et varient suivant les cas.
Cependant trois grands avantages sont primordiaux :
1. Une surface habitable plus importante
Vous désirez plus de place chez vous, mais vous aimez l’emplacement de votre maison et sa configuration et vous n’avez pas forcément envie d’en changer ? Vous n’avez pas le budget nécessaire pour acquérir une demeure plus importante ? L’extension est une solution qu’il est alors judicieux d’envisager. Deux choix s’offrent alors à vous : l’extension en hauteur en ajoutant un étage de la superficie dont vous avez besoin, un aménagement des combles ou une surélévation est alors possible. L’extension horizontale si le terrain le permet bien entendu est également un recours possible pour gagner des mètres carrés.
Si l’extension présente une surface de plancher inférieure ou égale à 40 m², vous n’aurez pas à effectuer une demande de permis de construire. Vous pouvez vous faire aider par un architecte afin d’optimiser au mieux l’agrandissement de votre maison et la superficie habitable supplémentaire obtenue.
2. Augmenter la valeur de son bien
Que vous ayez ou non l’intention de revendre votre propriété un jour, sachez que cet agrandissement vous permet de réaliser une plus-value intéressante. En ajoutant de la surface habitable, elle sera vendue forcément plus cher. C’est donc un gros avantage dans un avenir plus ou moins lointain. En dehors du fait que vous obtenez un volume plus ou moins conséquent, un agrandissement bien conçu apporte un charme plus important à votre maison. Une simple bâtisse en béton ou en vieille pierre gagnera largement sur le plan esthétique avec une jolie extension bois.
En ayant recours à un architecte, vous multipliez les chances d’avoir un résultat à la hauteur de vos espérances. De plus celle-ci présente l’intérêt d’être possible à des prix très raisonnables. Vous rajeunissez ainsi votre maison sans entreprendre des travaux de construction démesurés, longs et très couteux. Votre intérieur étant également plus agréable à vivre, vous la vendrez plus facilement.
3. Réaménager votre espace de vie
En dehors du fait que vous gagnez en espace de vie, l’extension en ossature bois permet aussi de redistribuer votre intérieur, de réaménager sa maison en l’ouvrant plus sur l’extérieur. Vous imaginez alors la maison qui vous ressemble vraiment et qui correspond parfaitement aux habitudes de vie, dont vous rêvez. L’occasion par exemple de mettre des grandes baies vitrées pour ouvrir votre pièce de vie aux nouveaux volumes sur l’extérieur. Par la même occasion vous faites ainsi rentrer le soleil généreusement dans votre habitat.
Vous pouvez également profiter de cette extension pour améliorer l’isolation, introduire des matériaux plus modernes et des énergies nouvelles. Il est également possible d’apporter du charme à une maison un peu trop quelconque ou de la modernité à une bâtisse un peu vieillotte. Puits de lumière dans le cadre d’une extension en hauteur, brique en terre cuite pour un côté loft à votre pièce de vie beaucoup plus ouverte et vaste… Tout est désormais faisable. En faisant appel à un architecte, vous réussirez parfaitement votre extension maison bois. Il vous aide aussi dans les aspects techniques qui sont parfois difficiles à appréhender pour des novices en la matière ; la faisabilité du projet et dans les démarches administratives à effectuer comme la déclaration préalable de travaux, nécessaire dans le cadre des travaux d’extension.
Agrandissement de la maison : Les 7 erreurs à éviter !
Ajouter une nouvelle pièce à sa maison, aménager une cuisine plus grande ou une pièce de vie au volume généreux demande certains travaux de construction, quel que soit le moyen envisagé : extension en bois horizontale ou verticale, pose d’une véranda, ajout de construction en béton… Il est nécessaire de respecter des règles précises. Pour mener à bien ce projet, il existe quelques erreurs qu’il est préférable d’éviter.
1. Opter pour la mauvaise solution d’extension
Vous voulez retrouver plus d’espace, mais examinez avant vos attentes. Souhaitez-vous seulement une pièce en plus ou plusieurs ? Avez-vous pensé à leur taille, à leur exposition et à leur luminosité ? Désirez-vous qu’elle soit de plain-pied ou plutôt à l’étage ?
Autant de réponses qui devraient vous aider à mieux orienter votre plan de maison idéal. Elles vous permettent également de choisir entre surélévation ou extension horizontale ou simplement d’envisager l’installation d’une véranda qui pourrait résoudre votre problématique. Une fois que vous avez bien défini vos attentes, vous pouvez faire appel à un spécialiste qui vous aide à préciser votre projet.
2. Ne pas étudier les contraintes du terrain avant de prendre votre décision
Il est souvent nécessaire de bien cerner les contraintes liées à la nature du sol avant d’envisager la création d’une nouvelle surface avec emprise au sol qui oblige à faire des fondations. Si vous voulez vous assurer des travaux pérennes et un agrandissement stable, cette étude est indispensable.
Il faut également considérer l’extension en fonction de son implantation et de son orientation avec si possible une approche bioclimatique afin de bien la penser. Votre maison sera ainsi plus agréable à vivre, plus lumineuse et plus chaude si elle est exposée plein sud par exemple. Votre confort sera meilleur et vous réaliserez des économies de chauffage notamment.
3. Ne pas tenir compte des démarches légales
Ne pas oublier les démarches légales avant d’entreprendre ce projet est indispensable.
Voici une liste de celles qu’il vous faut accomplir :
- Si vous êtes en zone urbaine qui a un plan d’urbanisme (PLU), vous aurez l’obligation de déposer une déclaration préalable de travaux si la surface de l’extension est comprise entre 5 et 40 m².
- Si votre agrandissement dépasse 40 m² de surface habitable, il faudra faire une demande de permis de construire à la mairie. Et si celle-ci fait plus de 170 m², alors vous avez l’obligation de recourir à un architecte, en plus.
- Une fois que votre extension est terminée, vous devez faire une déclaration d’achèvement des travaux et d’obtenir une attestation de non-contestation des travaux au service d’urbanisme dans les trois mois qui suivent. Il faut également déclarer cette superficie supplémentaire aux services fiscaux.
4. Ne pas penser au voisinage et à l’environnement de votre maison
Afin d’éviter tous les soucis que l’agrandissement pourrait entrainer que ce soit au niveau légal comme au niveau des relations, il faut tenir compte de ce qui vous entoure. Le PLU fixe des règles très strictes concernant notamment les distances qui séparent deux bâtisses. Il est préférable de connaitre ces contraintes avant même de débuter ces travaux pour ne pas avoir de mauvaises surprises en allant consulter le plan local d’urbanisme.
Enfin pour écarter le risque de ternir vos relations avec vos voisins, prenez le temps de leur parler des travaux d’agrandissement de votre demeure, cela empêche d’avoir des problèmes suite à ces derniers. Donnez-leur la date de début et de fin aussi afin qu’il puisse anticiper la gêne éventuelle.
5. Ne pas harmoniser son projet avec l’existant
Il ne faut pas penser son extension comme une construction qui serait complètement indépendante de la maison déjà présente. Il faut qu’il existe une certaine harmonie et il faut également assurer les liaisons entre les nouvelles pièces.
Dans certains cas, et particulièrement si vous voulez réaménager l’espace, il est préférable de faire intervenir des professionnels afin que la réalisation soit sans défaut. Ils vous aideront ainsi pour que l’agrandissement soit fonctionnel et esthétique. Au niveau de la façade extérieure, tout doit être aussi parfaitement harmonieux. On peut alors envisager ces travaux que dans leur globalité afin de ne pas « défigurer » sa maison. Il est possible par exemple de miser sur une structure plus moderne, mais cela nécessite un certain savoir-faire.
6. Commettre une erreur dans le choix des matériaux
Il est préférable de s’accorder du temps pour opter pour les bons matériaux de construction, d’isolation et d’aménagement de votre extension. Essayez de choisir des matériaux plutôt écologiques et sains afin de lui apporter encore plus de plus-value, de l’esthétisme et du confort. Si vous souhaitez agrandir votre maison à plus de 30% de sa surface existante ou si l’extension fait plus de 150 m², il vous faudra respecter les critères de la RT et ses exigences environnementales. Elle vous oblige à utiliser des matériaux performants et respectueux de l’environnement.
7. Ne pas calculer le montant du budget nécessaire à votre agrandissement ou les sous-estimer
Selon votre projet, le montant de l’investissement financier sera plus ou moins important. Il est possible de trouver la solution la plus intéressante pour vous par rapport à votre budget : par exemple, il est parfois plus simple d’opter pour une véranda qui sera moins couteuse qu’une extension en dur.
L’aménagement des combles reste assez accessible si vous ne rencontrez pas trop de problèmes sur le plan de la structure (accès, charpente, etc.). Pour les projets les plus importants, demandant notamment l’intervention d’un architecte, vous devez tabler sur la fourchette haute des tarifs. La surface à aménager, la qualité de l’extension jouent également un rôle sur les prix.
Notre conseil
Sachez que l’extension en bois est un excellent compromis, car elle présente un très bon rapport qualité/prix.
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Les différents types d’extension de maison
Il existe différents types d’extension possible que nous vous présentons ici :
1. L’extension verticale appelée également surélévation
L’extension verticale ou surélévation de votre maison s’adresse avant tout aux zones urbaines où la densité est importante et où les terrains sont souvent trop petits pour accueillir un agrandissement qui empièterait dessus. Vous gagnez ainsi une superficie supplémentaire grâce à cette manière de faire. Vous pouvez doubler la surface habitable au sol. Elle donne alors une certaine plus-value à votre demeure. L’extension de toit plat en zinc par exemple est de plus très esthétique et contemporaine. Elle oblige à respecter certaines règles et contraintes.
Vous pouvez parfaitement choisir un matériau différent de celui de votre habitation actuelle. Le verre, le métal, le bois peuvent s’ajouter sur de la pierre ou du béton. Il faut conserver l’inclinaison déjà existante du toit. Ces travaux sont effectués rapidement et les tarifs changent en fonction de la complexité des matériaux, du lieu où vous vivez et du type de matériaux employés. On compte généralement entre 1 000 et 2 000 euros du m².
2. L’extension horizontale ou latérale
C’est une solution intéressante si vous disposez d’un terrain assez grand. Elle prolonge la maison et autorise la création de pièces supplémentaires de plain-pied. Elle peut prendre diverses formes, extension en L, avec ou sans étage, construction en dur, en bois ou sous forme de véranda, à vous de voir. Il est même possible de créer ainsi un garage et un cellier par exemple.
Elle peut être réalisée vous-même à condition de disposer du savoir-faire et du temps nécessaires. Vous faites ainsi une économie sur le budget à y consacrer. Parpaing, verre, bois, métal, tous les matériaux sont adaptés à ce type de construction. Il suffit de tenir compte des normes qu’exige votre région ou votre ville en matière de matériaux. Le prix de ce type d’agrandissement se situe autour de 1 000 euros du m² et offre une belle plus-value à la revente.
3. L’extension par décaissement ou en excavation
Elle est plus rare et elle est obtenue en creusant dans les fondations de la demeure afin de gagner du volume habitable. Elle permet de récupérer les mètres carrés perdus dans une cave, mais elle s’adresse particulièrement au sous-sol semi-enterré.
De plus, elle n’est pas toujours envisageable, et ce, même si vous avez déjà une cave, car elle doit respecter certaines règles comme : hauteur sous plafond d’au moins 1.80 m afin de correspondre à la loi Carrez. En deçà, vous seriez perdant à la revente. Ces travaux sont les moins chers, ils reviennent environ à 400 à 600 euros du m².
4. L’aménagement de combles
C’est sans doute parmi les travaux les plus abordables et les plus simples. Même en n’étant pas un bricoleur averti, vous pouvez très bien l’effectuer vous-même. Aménager des combles ou un grenier existant peut être très facile surtout si vous n’avez pas besoin de toucher à la structure existante. Il suffit que la hauteur des murs respecte la loi Carrez. Si votre maison a une large surface au sol, vous pouvez gagner beaucoup de m². Vous n’avez pas besoin de permis de construire puisque la maison reste identique au niveau de la façade.
Il faut compter au minimum un tarif de 50 euros du mètre carré si vous le faites vous-même et entre 200 et 300 euros du m² si vous faites appel à un professionnel.
5. L’extension non attenante
Elle est intéressante dans certains cas et en particulier si la nature de votre terrain ne peut accueillir les autres solutions. Elle sera située à l’écart de la maison et s’adressera à certains usages seulement : chambre d’amis, studio d’ado, salle de sport ou bureau… Vous la construisez dans n’importe quel matériau à partir du moment où elle ne dénature pas l’environnement et le jardin. Le prix varie avec la superficie, les matériaux et les aménagements intérieurs et finitions.
Les démarches et la législation
Avant de penser votre extension, commencez déjà par vous assurer que c’est faisable et vous renseigner sur les démarches administratives obligatoires. Ces dernières varient selon la nature de l’extension et sa superficie. Voici un petit rappel de ce que vous devez entreprendre.
Le PLU à consulter avant toute réflexion
Consultez le PLU (plan d’urbanisme local) qui est disponible à la mairie de la ville dans laquelle vous habitez. C’est celui-ci qui fixe les règles de l’urbanisme et vous apporte les informations nécessaires pour envisager votre construction dans de bonnes conditions et en toute légalité. Il réglemente aussi bien l’extension que la construction ou la rénovation de toute habitation. Il faut que vous respectiez toutes les données architecturales fournies pour déposer une demande préalable de travaux ou un permis de construire valide. Il remplace le POS qui n’est plus d’actualité depuis 2000. Il fixe aussi la nouvelle réglementation thermique et les normes environnementales qui sont déterminées par l’État et imposées dans le cadre de du développement durable et de la transition énergétique.
Certaines normes, les matériaux autorisés et les coloris que vous pouvez mettre y figurent également. Si vous faites appel à des professionnels, ils les connaissent parfaitement. Vous trouverez également les dispositions propres à chaque commune concernant le dépôt obligatoire ou pas d’un permis de conduire.
En cas de non-respect du PLU et de ses dispositions, le contrevenant s’expose à des sanctions qui sont d’ordre administratif. Il faut alors se mettre en conformité pour être dans la légalité. Les travaux non autorisés peuvent faire l’objet d’une demande de destruction par le maire de votre commune et il peut interdire la mise en raccordement aux réseaux. Il peut aussi faire l’objet d’une amende allant jusqu’à 300 000 euros. Il est toujours possible de déposer un permis de régularisation pour éviter la destruction.
Dans le cas de travaux dissimulés (aménagement de combles ou caves de plus de 40 m²), les sanctions sont alors fiscales, civiles, administratives et même pénales. Des agents assermentés contrôlent régulièrement les installations nouvelles et personne ne peut se soustraire à ces visites sans risquer une peine de prison et 3 000 euros d’amende au moins.
La déclaration préalable de travaux : quand est-elle nécessaire ?
La déclaration préalable de travaux régit les travaux qui ne sont pas obligatoirement à un permis de construire. C’est un document officiel, mais plus simple à remplir que le permis de construire, il faut toutefois être rigoureux afin qu’elle soit prise en compte par les services compétents. Elle est obligatoire si l’extension a une surface de plancher ou une emprise au sol comprise entre 5 et 20 m². Elle concerne également en zone urbaine les extensions de moins de 40 m² qui ne mène pas l’habitation à plus de 150 m² au total. Ces règles s’appliquent également en zone non classée. Si vous modifiez du fait de l’extension la façade de votre bâtisse ou si le volume change après percement d’un mur extérieur, vous devez également procéder à cette déclaration. Vous devez recevoir une réponse dans u délai d’iun mois après l’avoir transmis à l’administration.
Le permis de construire : quand est-il indispensable ?
Si le permis de construire est également un document administratif qui atteste de la légalité de l’extension et de sa conformité avec les règles d’urbanisme de votre lieu d’habitation, il est un peu plus compliqué à remplir. Il faut fournir différents documents et en particulier un document graphique qui puisse attester de l’intégration de votre habitation et son extension dans l’environnement, le tout avec photographie du terrain et des alentours, des plans sérieux et précis et tous les formulaires à remplir. Il est exigible à partir du moment où votre agrandissement occupe plus de 20 m² et 40 m² dans les zones urbaines ou si votre projet comprend une surface de plancher supérieure à 20 m², inférieure à 40 m², mais amenant la surface totale de la maison à 150 m² ou plus (seuil abaissé depuis 2016). Il faut dans ce cas faire appel à un architecte.
Si votre maison est classée ou si les travaux modifient sa structure, vous êtes obligatoirement soumis au permis de construire. Il faut bien vérifier que le dossier soit parfait, car sinon il vous serait retourné et le temps d’obtention allongé.
Quand faut-il avoir recours aux services d’un architecte ?
Ce n’est qu’à partir d’une superficie extension comprise de 150 m² que vous devez faire appel à un architecte. Cependant, son intervention peut vous éviter beaucoup de temps perdu et d’erreurs. Il vous délivrera en effet de précieux conseils sur l’esthétisme de votre agrandissement, sur l’agencement global des pièces et de la maison, sur les matériaux à privilégier, sur le terrain existant et ses contraintes et il offre son aide pour préparer les dossiers administratifs. Il est apte également si vous n’en avez pas le temps à coordonner les différents corps de métier et à surveiller le déroulement du chantier.
Il vous permet de faire des économies sur l’achat des matériaux et il s’engage au respect des délais fixés. Il intervient afin de réduire le temps d’attente de l’administration suite au dépôt de la déclaration préalable de travaux ou du permis de construire. Évidemment, il vous demandera des honoraires qui s’élèvent en moyenne à 12% du montant total des travaux, mais vous économisez temps et argent pour un résultat conforme à vos attentes. C’est également un interlocuteur sérieux face à l’administration ou aux architectes de France qui facilite les débats ou la résolution des problèmes.
La durée des travaux pour une extension de maison
La durée des travaux d’extension est variable selon la surface, les matériaux qui sont utilisés et le type d’aménagement. Le chantier démarre une fois que les artisans sont présents et prêts et qu’elle est validée par la mairie. Le délai est alors variable en fonction de l’envergure des travaux et de votre projet.
L’extension en chiffres
- Une extension latérale en brique ou en parpaing de 30 m² prend environ 4 semaines, elle peut durer trois mois pour une surface supérieure à 110 m².
- Les extensions en verre ou en acier pour la même surface sont moins longues à réaliser, pour 30 m² : trois semaines et pour plus de 110 m², 6 semaines.
- Une extension verticale en bois prend trois ou quatre jours.
- L’aménagement des combles est plus difficile à évaluer, car il faut tenir compte de l’état des lieux et de la charpente. En fonction de leur superficie, il faut compter en moyenne entre 2 et 6 semaines de travaux.
Le prix des travaux d’agrandissement
Le tarif d’une extension dépend des techniques qui seront utilisées :
- Pour une extension en bois : c’est certainement la solution qui vous coute le moins cher, car elle repose sur une fabrication assez standard en usine qui fait donc baisser les tarifs. La mode de la maison en bois est de plus en plus prégnante en France grâce aux avantages qu’elle présente et à son côté naturel et sain. Son prix est bien inférieur aux constructions traditionnelles en béton. Elle s’adapte à toutes les configurations et architectures. Elle offre également une qualité très haute au niveau de l’isolation. Elle vaut généralement entre 400 et 1 300 euros du m² pour les plus sophistiquées.
- Pour les extensions latérales : pour calculer son prix, il faut tenir compte de l’extension au sol par les côtés. Ce n’est pas forcément l’option la plus simple ou la moins couteuse, mais c’est celle qui peut être mise en œuvre le plus facilement et c’est la plus classique. Dans ce cadre, on ajoute simplement une pièce de plain-pied à la maison existante. Généralement le prix est de 500 à plus de 2 000 euros du m².
- Pour une extension verticale : il s’agit là de l’ajout d’un étage, cette extension offre une surface supplémentaire, mais sans amputer votre jardin et terrain, elle est pratique en ville en particulier. Elle engage dans certains cas des travaux lourds et notamment le démontage de la charpente et de la toiture. Elle implique aussi l’installation d’un escalier pour relier le nouvel étage à l’ancien. Il faut renforcer la structure pour qu’elle supporte le poids de l’étage en plus. Le prix est assez élevé puisqu’il vous en coutera au minimum au moins 1 000 euros du m².
- Pour une véranda : cette construction est intéressante pour une pièce de vie ou une cuisine, mais plus difficilement envisageable pour une salle de bain ou une chambre. Elle peut être confortable toute l’année, grâce aux progrès qui ont été faits. La grande surface vitrée laisse pénétrer la lumière au maximum. Elle vous coutera en moyenne entre 15 000 euros et 60 000 euros selon la superficie.
Si par rapport au prix annoncé, vous désirez des travaux spéciaux ou un éventuel dépassement pour plus de superficie, sachez que le prix d’une extension est calculé environ autour de 50 à 65 euros de l’heure.
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1 comments
J’avais un peu peur de réaliser une extension de maison à toit plat. Principalement la crainte de dénaturer ma maison. Cependant, la toiture plate s’adapte parfaitement à notre maison. Nous avons aussi un bardage bois qui s’adapte parfaitement à l’environnement de notre jardin. Maintenant nous sommes ravis d’avoir privilégié l’extension à la place d’un déménagement.