Vous résidez dans une ville où les températures peuvent dépasser un certain seuil et où il fait bon vivre la quasi-totalité de l’année. Vous n’avez certainement pas affaire qu’à des cafards qui envahissent vos cloisons murales. En cas de températures soutenues, et dans un environnement majoritairement urbain, il est courant de rencontrer des lézards. Espèce non dangereuse, elle n’est pas pour autant bien accueillie par les résidents. On vous dit comment vous débarrasser de ces petites bêtes.
Périphérie urbaine : les lézards
Le lézard des murailles est le reptile à quatre pattes que l’on rencontre le plus couramment en France. C’est une espèce vive qui aime grimper dans les alentours des domiciles, fréquenter les terrasses et les balcons ensoleillés. Ces créatures ne sont pas directement mortelles ou destructrices, elles sont catégorisées comme des nuisibles. La majorité des personnes sont terrorisées à l’idée qu’il puisse y en avoir sur leur propriété.
Ce sont des animaux qui apprécient le soleil et l’humidité. Durant les mois d’hiver, le lézard hiberne. Il vit le jour et il ne sort que si le soleil perce de ses rayons. Dans les domiciles des particuliers, cette espèce aime se rabattre entre les pierres, dans les murets, dans les jonctions creuses minérales de toutes natures. Le lézard possède un goût prononcé pour les zones calmes et exposées en plein soleil.
Toutefois, c’est un animal à sang-froid : poïkilotherme. Cela signifie que sa température corporelle s’adapte au milieu et au climat dans lequel il évolue. Cela explique son hibernation l’hiver à cause de l’engourdissement généré par le froid. Le soleil lui redonne de l’énergie.
Les lézards : naturellement chassés en ville
Vous n’êtes pas le seul à souhaiter vous débarrasser de ses intrus en votre demeure. Les lézards ont des prédateurs communs comme les chats. Les félins ne manqueraient pour rien au monde un moment avec cette proie exotique. En addition, les oiseaux et les hérissons s’en délectent aussi. Il n’est cependant pas facile à attraper. Si son agilité ne lui fait pas défaut, sa longévité oscille entre 5 et 6 ans.
Vous viendrez peser le pour et le contre de la chasse aux lézards. La nature est bien faite. Comme ses prédateurs, le lézard nuit à la prolifération et aux agissements de certaines espèces de nuisibles. En extérieur, il s’attaque aux envahisseurs des potagers et végétaux : chenilles, criquets, sauterelles, araignées, mais également pucerons, vers de terre, mouches et bien d’autres. Sa petite taille lui confère de ne rien dégrader. C’est un détail à ne pas mettre de côté.
Par ailleurs, il vit dans un environnement qui lui est de plus en plus hostile. Cela le sensibilise puisque les produits repoussants, pesticides et insecticides, font partie intégrante de l’organisme des proies dont ils se nourrissent. Le lézard des murailles a beau se trouver en milieu urbain, la modernité qui gagne du terrain ne lui est pas non plus bénéfique. Il fuit totalement l’urbanisation lorsqu’il se replie sur des trous dans le béton ou autre matériau de construction. Si vous souhaitez savoir comment s’explique la présence de lézards dans votre jardin, ceci pourrait vous intéresser.
Répulsif à lézard : une recette 100 % naturelle
Pour concocter un agent de répulsion non nocif 100 % fait maison, vous aurez besoin d’un ingrédient phare : l’ail. Il a une popularité lui reconnaissant d’avoir des vertus antimicrobiennes et anti-inflammatoires. En parallèle, il peut être utilisé comme répulsif naturel sur une superficie. Cela peut être utile pour justifier les lézards de ne pas s’introduire dans votre habitation.
Condiment alimentaire, il s’utilise de différentes façons. L’heure n’est pas aux fourneaux, mais à l’armement anti-nocivité. Les lézards persistent à se joindre aux insectes dans le peuplement de votre propriété. Vous voulez bien évidemment qu’ils partent. L’ail sera à incorporer à une astuce pour repousser ces derniers. Pour cela, vous viendrez disposer une gousse d’ail ou plus, en extérieur, sur votre terrasse ou votre balcon. N’exposez pas en plein soleil, mais plutôt dans des coins abrités, sombres et non exposés au soleil ainsi que devant les crans de fissures dans les murs.
Si l’idée de disposer un ou plusieurs ails sur votre terrasse ne vous plait pas, vous pouvez toujours mixer l’ail et l’incorporer à de l’eau. Un flacon spray sera nécessaire pour y déposer le mélange autour de ses spots de prédilection (balcon, terrasse et creux dans la bâtisse).
Devant les lézards, ils ont tendu les grandes idées