Après le compteur Linky, un dispositif controversé visant à optimiser les consommations d’énergie, Enedis remet le couvert avec un nouvel appareil. Il s’agit de Pinky, le compteur next gen. Faisons le point sur ce dernier.
Zoom sur Pinky, le successeur de Linky
Enedis, après avoir développé le compteur Linky, qui a équipé, malgré vents et marées, pas moins de 30 millions de foyers en 2021, innove encore une fois avec un nouveau compteur, sobrement appelé Pinky pour sa couleur rose. Ce dernier a été conçu dans la même optique que son prédécesseur, soit faciliter la transition de la France vers une consommation plus responsable de l’énergie.
Que les plus inquiets se rassurent, contrairement à Linky, Pinky est destiné aux immeubles et aux collectivités et est largement conforme aux normes réglementaires, selon l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR).
De quoi est-il capable ?
Avec cet appareil, la transmission des données en temps réel toutes les 10 minutes est désormais possible. Cela permet de mieux évaluer les consommations à l’échelle locale, comme dans les écoquartiers, et à améliorer l’efficacité énergétique en analysant les grosses consommations ou en détectant les anomalies.
Quels sont les avantages de l’installation d’un tel compteur ?
En plus de jouer un rôle important dans la transition énergique de la France et de permettre aux responsables de gérer plus efficacement les consommations, il encourage aussi l’optimisation de l’énergie locale produite.
Cela permet, entre autres, d’équilibrer l’offre et la demande tout en étant respectueux envers l’environnement.
En mesurant la puissance, l’intensité, la température ambiante et la charge du transformateur, Pinky offre des informations clés pour une meilleure gestion énergétique sans couvrir de réseau externe.
Bien qu’il suscite quelques inquiétudes par rapport à la consommation domestique, Pinky est un allié précieux pour mieux appréhender les consommations d’énergie.
Comment va se déployer cette technologie en France ?
Introduit en 2018, et déjà testé sur 70 sites en France en 2019, une première vague d’environ 5000 compteurs Pinky sont prévus jusqu’à la fin de l’année.
Certaines villes, comme Paris, Lyon ou Montpellier, ont déjà adopté ce compteur dans leur stratégie énergétique locale.
Suivant les résultats que présentera ce déploiement, Pinky peut avoir une utilisation plus répandue. Toutefois, il n’est pas possible de refuser l’installation de cet appareil dans un immeuble communal, car tous deux font partie de la propriété d’Enedis.
En fin de compte, Pinky représente un compteur normal qui, malgré les rumeurs, est performant et saura aider les bénéficiaires avec l’hiver qui approche.