Maintenant que les éoliennes ne sont plus réservées aux grands espaces et à la production d’électricité à grande échelle, les particuliers peuvent désormais mettre en place leur propre « petit éolien ». Vous envisagez d’en créer un ? Voici tout ce qu’il faut savoir avant d’installer une telle structure.
Que signifie l’éolienne de toit ?
Également connue sous le nom de petite éolienne, elle incarne une révolution énergétique à l’échelle domestique.
Ce dispositif novateur se fixe habilement sur les toits des habitations, capturant l’énergie du vent pour la convertir en une source d’électricité propre et renouvelable.
Fusionnant les éléments essentiels des éoliennes traditionnelles, cette solution compacte s’adapte parfaitement aux besoins des particuliers.
Son courant généré peut non seulement alimenter les appareils électroménagers au quotidien, mais aussi charger des dispositifs portables.
De plus, la possibilité de stocker cette énergie dans des accumulateurs offre une flexibilité inégalée pour une utilisation ultérieure, propulsant ainsi l’autosuffisance énergétique à portée de toit.
Quels sont les avantages et les inconvénients liés à la pose de cette installation ?
Opter pour une éolienne de toit domestique offre indéniablement des avantages attrayants :
- En plus d’assurer un rendement optimal en hiver, son installation se distingue par sa facilité, évitant ainsi d’engager d’importants travaux.
- Les petits éoliens se démarquent en requérant des vents modérés, assurant ainsi un fonctionnement constant.
- Cette démarche écologique se traduit par des économies substantielles sur les dépenses énergétiques.
Cependant, tout projet d’installation doit être abordé avec réalisme. Voici les inconvénients à considérer :
- Le coût initial peut être conséquent, constituant un obstacle potentiel.
- La rentabilité, bien que sur le long terme (15 à 20 ans), impose une vision à moyen et long terme.
- Des autorisations administratives sont requises pour des modèles dépassant les 12 mètres, ajoutant une dimension bureaucratique.
- La variabilité du rendement, tributaire de la force du vent, demeure un défi à considérer.
Les éoliennes bénéficient-elles d’aides ?
Les éoliennes, sources d’énergie renouvelable prisées pour leur contribution à la transition écologique, se déclinent en deux principales catégories : les éoliennes horizontales, réputées plus courantes et silencieuses bien que coûteuses, et les éoliennes verticales, vantées pour leur capacité à fonctionner à 360°, indépendamment de l’orientation du vent.
Cependant, malgré leur importance dans la quête d’une énergie plus propre, les éoliennes font face à des défis financiers.
Contrairement à d’autres initiatives écologiques bénéficiant d’aides financières telles que MaPrimeRénov, la prime énergie, ou l’Éco-PTZ, l’installation d’éoliennes ne jouit pas des mêmes faveurs gouvernementales en raison de leur rentabilité limitée.
Le secteur éolien voit également certaines contraintes régionales. Dans les zones de développement éolien (ZDE), l’entreprise EDF n’est pas obligée de racheter l’énergie produite.
Toutefois, il existe des avantages fiscaux potentiels, tels que la TVA réduite à 10 % pour les logements achevés depuis deux ans.
Pour les aspirants éoliens, une série de critères doit être respectée pour être éligible à ces avantages.
Les tarifs des éoliennes varient entre 6 000 et 10 000 €, sans compter les frais d’installation, ce qui souligne l’importance de bien évaluer la rentabilité du projet.
Les démarches administratives nécessaires, notamment les règles d’urbanisme régionales, peuvent être obtenues auprès des services municipaux.
Pour une évaluation plus approfondie, il est recommandé de consulter un professionnel compétent.