La sous-couche, également appelée primaire d’accrochage, est généralement conseillée pour des travaux de peinture. Pourtant, son efficacité est souvent remise en question par les particuliers qui décident souvent de s’en passer.
Pour ne plus être sceptique quant à l’application d’une sous-couche, découvrez tout ce qu’il faut savoir : définition, rôle, application.
Qu’est-ce qu’une sous-couche pour peinture ?
La sous-couche peut aussi être appelée primaire d’accrochage ou encore peinture d’apprêt : elle est bien plus liquide qu’un recouvrement classique et est composée de différents composants permettant l’uniformisation du support.
Ces composants permettent, par exemple, au support de ne pas boire le ravalement de finition et garantissent une parfaite adhésion du recouvrement final. Ce liquide est aussi bien moins cher que la peinture classique et permet de belles économies.
De couleur blanche ou teintée, elle est appliquée après avoir préparé et nettoyé son support. Généralement utilisé sur un mur, il est conseillé d’appliquer la primaire d’accrochage après avoir rebouché d’éventuelles fissures par exemple.
En appliquant une primaire d’accrochage, vous réduisez à deux, le nombre de couches de finition nécessaires. Pour obtenir un rendu final satisfaisant sans appliquer de sous-couche, il faudra prévoir trois ou quatre applications successives de peinture décorative.
Il existe de nombreux types de sous-couches, adaptés à différentes surfaces. Elle peut être universelle pour permettre d’obtenir une surface uniforme, sans imperfections et appliquée sur les murs de toute habitation. On distingue également des sous-couches destinées à un support particulier :
- Plaque de plâtre
- Bois et boiserie intérieure
- Surface en métal
- Supports humides dans des pièces comme salle de bains ou cuisines
- Supports galvanisés en métal non ferreux : zinc, inox, cuivre et aluminium
- Granuleuse pour enduit décoratif
- Surface lisse : verre, PVC, carrelage et stratifié
Peindre sans sous-couche : est-ce possible ?
Un grand nombre de particuliers restent sceptiques concernant l’application d’une sous-couche. Est-elle obligatoire ? Peut-on s’en passer ? Voici les réponses à vos questions.
Elle peut être facultative
L’application d’une sous-couche n’est évidemment pas obligatoire mais plutôt recommandée pour un meilleur rendu final. Si vous préférez ne pas appliquer de primaire d’accrochage, veillez à bien préparer votre surface, à la nettoyer, elle ne doit pas être fissurée. Elle peut être facultative lorsque votre support dispose d’une surface parfaitement adhérente.
S’il s’agit par exemple d’un mur à rénover, d’une application de ravalement sur un ancien, le nettoyage et le dégraissement de la surface suffiront. Vous risquez malgré tout de constater une peinture décorative qui n’adhère pas totalement : préférez toutefois l’application d’une sous-couche.
Cette application vous permettra de bénéficier d’un gain de temps considérable mais aussi de certaines économies. Un peintre professionnel appliquera, d’office, une sous-couche par exemple. Sachez également qu’une primaire d’accrochage ne peut être appliquée seule. Doté d’une moindre résistance, il est nécessaire de la recouvrir avec une finition pour éviter de la voir jaunir.
Mais elle est tout de même recommandée
En bref, il est préférable de poser une sous-couche sur votre support. Quels que soient les travaux prévus, une primaire d’accrochage est souvent la bienvenue pour une parfaite adhérence de la finition.
Ainsi, vous profiterez d’un rendu final satisfaisant, à la hauteur de vos attentes. Pour peindre du placo par exemple, des couches primaires destinées à certains matériaux, plastique, métal, et d’autres, seront essentielles pour faire adhérer la surface décorative.
À quoi sert la sous-couche de peinture ?
Si elle n’est pas obligatoire, la sous-couche est cependant recommandée pour de multiples raisons. Le premier avantage qu’elle présente concerne l’adhérence de votre surface. Il existe des supports qui requièrent obligatoirement l’application d’une couche d’apprêt, lorsqu’il s’agit de peindre un portail en métal par exemple.
En effet, certains supports sont qualifiés de plus délicats : il faut donc prévoir une sous-couche pour limiter les risques de peinture abîmée dans les jours qui suivent.
Lorsqu’elle n’est pas essentielle, la primaire d’accrochage permet malgré tout de meilleures finitions. Pour optimiser le rendu final, il est préférable d’appliquer une sous-couche qui évitera des taches sur votre surface ou encore des nuances de couleur une fois votre ravalement sec.
Enfin, les particuliers estiment généralement que cette primaire d’accrochage n’est pas obligatoire et qu’elle implique des coûts supplémentaires. Pourtant, elle permet en réalité des économies puisqu’elle coûte, à elle seule, moins cher, et qu’elle réduit le nombre de couches nécessaires concernant la peinture décorative à appliquer ensuite.
Comment appliquer cette sous-couche ?
Avant de poser votre primaire d’accrochage sur votre surface, veillez à préparer cette dernière. Le support doit être propre, sec, les trous et fissures éventuelles doivent être rebouchés.
Pour les reboucher, utilisez un enduit de rebouchage puis poncez votre support pour obtenir une surface bien lisse. Vous pouvez ensuite appliquer la sous-couche en croisé : une application en croisé désigne des mouvements de bas en haut, de haut en bas puis d’un côté à l’autre.
Cette méthode d’application permet de ne pas repasser trop souvent sur les mêmes endroits : vous profiterez ainsi d’une surface prête à être peinte et limiterez les risques de surépaisseurs.
Une fois votre couche d’apprêt appliquée, il faut la laisser sécher : comptez une trentaine de minutes pour qu’elle sèche puis attendez au moins deux heures avant d’appliquer votre peinture de finition.