Tous paraissent délicieux, mais il faut parfois mieux s’éloigner de certains champignons. En effet, si certains d’entre eux sont comestibles, il existe également des variétés toxiques qu’il ne vaut mieux pas consommer. Afin de vous aider à distinguer quelles sont les espèces que vous pouvez cueillir sans danger, nous vous invitons à poursuivre la lecture de ce guide.
Les éléments à étudier pour savoir distinguer les champignons
Tout d’abord, il est conseillé d’avoir à sa disposition un guide des variétés comestibles, qui vous permettra de comparer vos trouvailles aux données que celui-ci contient. Les informations que vous devez analyser sont généralement les suivantes :
- La forme sous laquelle se présente le champignon
- Le chapeau dans son ensemble, ce qui inclut notamment sa couleur, sa texture et la présence de lamelles ou de pores, etc.
- L’odeur dégagée par la variété ainsi que sa chair
- L’environnement dans lequel évolue l’objet de votre analyse
- La saison actuelle
Pour plus de sécurité lors de la récolte, munissez-vous d’un couteau et assurez-vous d’avoir l’équipement nécessaire pour le nettoyer et l’essuyer. Nettoyez le couteau entre chaque utilisation afin d’éviter de laisser des résidus toxiques sur les champignons comestibles. Par ailleurs, il est conseillé de prendre plusieurs sacs avec soi : l’un d’eux pour les champignons dont vous êtes sûr de leur comestibilité, et les autres pour ceux dont vous doutez de la comestibilité. Enfin, demandez l’avis d’un expert avant de consommer votre récolte ; les pharmaciens seront ainsi généralement capables de déterminer si votre récolte est toxique ou non.
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Les champignons poussent dans les endroits humides. C’est pourquoi ils ont la forme d’un parapluie.
Comment savoir si l’on a affaire à un champignon comestible ou toxique ?
Avant que vous ne partiez à la cueillette, nous vous proposons une liste des champignons les plus rencontrés en France ainsi que leurs caractéristiques, catégorisés selon leur toxicité ou leur comestibilité.
Les variétés toxiques dont il vaut mieux rester éloigner
L’amanite tue-mouche évolue en automne au milieu des forêts, et dispose d’un chapeau rouge parsemé de petits points blancs. Il dispose par ailleurs d’un pied et de lames blanches, et peut aller jusqu’à une vingtaine de centimètres de haut.
L’entolome livide est généralement trouvé entre la fin de l’été et le début d’automne, aux alentours du mois de septembre. Il se caractérise par un chapeau gris clair, pouvant parfois aller jusqu’aux teintes jaunes. Ses lames passent du jaune au rose selon sa maturité et son pied est fréquemment blanc, mais peut être de couleur crème selon son stade d’évolution.
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Également toxique, la mycène rose est un petit champignon d’automne qui, vous l’aurez deviné, est habituellement de couleur rose. Il peut néanmoins être blanc, qu’il s’agisse de son chapeau ou de son pied, d’où l’importance de le reconnaitre à ses bords en entailles et à ses dimensions, ne dépassant pas la dizaine de centimètres de hauteur.
Cousine de la tue-mouche, l’amanite panthère est présente du début de l’été jusqu’à la fin d’automne. Son chapeau s’identifie par sa teinte marron à brune, clairsemé de pois blancs. Ses bords deviennent entaillés avec l’âge, ses lames sont plutôt blanches et son pied dispose d’un anneau membraneux.
Les variétés comestibles que vous pourriez rencontrer
Le cèpe de bordeaux apparait durant la totalité de la saison automnale. Il dispose d’un chapeau allant du marron clair à foncé, mesurant tout au plus une vingtaine de centimètres. Son pied quant à lui, qui varie du blanc au brun, mesure rarement plus de vingt centimètres. Il est par ailleurs facilement reconnaissable grâce sa forte odeur.
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La girolle, également connu sous le nom de chanterelle commune, se trouve dès le début de la saison estivale, jusqu’à la fin de la saison automnale. Elle dispose d’un chapeau à la forme particulière de petite taille, variant de quelques centimètres jusqu’à une dizaine. Cette variété est caractérisée par sa couleur jaune, présente du pied au chapeau. Elle est par ailleurs aisément identifiable par sa hauteur, puisqu’elle ne grandit pas plus haute que huit centimètres.
L’amanite des Césars, communément appelé oronge, apparait dès la fin de l’été et disparait vers la fin de l’automne. Son chapeau dispose d’une teinte plus ou moins orange et son pied jaune mesure une quinzaine de centimètres. Ce dernier possède par ailleurs un petit anneau et une grosse volve de couleur blanche. Il s’agit d’une variété disposant d’une odeur relativement faible, ce qui peut être une aide pour son identification.