Les biodéchets représentant 30 % du poids de nos poubelles ménagères, alors se mettre au compostage, c’est contribuer à la préservation de l’environnement et à la réduction de son empreinte carbone. En compostant nos détritus organiques tels que les restes de cuisine et les déchets de jardin, il est possible de produire un engrais naturel et nutritif pour nos plantes. En somme, faire son propre compost, c’est faire un geste pour l’environnement tout en réalisant des économies, à condition de savoir quels éléments ne doivent pas y être jetés !
Les restes carnés
Qu’il s’agisse de viande ou de poisson, les aliments d’origine animale ne doivent pas être compostés.
En plus d’attirer les nuisibles et de dégager de mauvaises odeurs, les aliments riches en protéines se décomposent bien plus lentement que les déchets végétaux. Les restes de viande, les os et les arêtes de poisson perturberaient alors l’équilibre naturel de votre compost, et pourraient même le contaminer.
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En effet, ces aliments peuvent potentiellement être porteurs de bactéries comme la salmonelle ou la listeria, qui sont pathogènes. Soyez attentif à ce critère !
Les substances grasses et huileuses
Les déchets gras tels que les huiles de cuisson, les sauces ou le beurre ne sont pas recommandés pour le compost.
Ils sont difficiles à décomposer, causent de mauvaises odeurs, porteurs de mauvaises bactéries, et peuvent également empêcher le compost de bien respirer.
Les graisses et huiles vont en réalité former une couche imperméable au-dessus des autres aliments, ralentissant le processus de décomposition.
Les produits laitiers
Certains produits laitiers sont à éviter, comme le lait, le fromage ou la crème et ne doivent pas être ajoutés au compost (en revanche, le yaourt et le fromage blanc ne poseront pas de problème).
Là aussi, ces déchets riches en graisse et en protéine se décomposent lentement, étouffent le compost et peuvent dégager des odeurs nauséabondes lorsqu’ils commencent à se détériorer.
Les aliments trop salés et trop sucrés
Des aliments avec une trop forte teneur de sel et de sucre auront tendance à déséquilibrer le pH de votre compost, ce qui diminuerait l’activité des micro-organismes à l’origine du phénomène de décomposition.
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Sont, par exemple, à éviter :
- Les restes de pâtisseries
- Les viennoiseries
- Les confiseries
- Les plats préparés
- Les sauces industrielles
Ainsi que tout autre aliment qui serait aussi saturé en sel et en sucre.
Les agrumes
Les agrumes tels que les citrons, les oranges et les pamplemousses contiennent des composés acides qui peuvent perturber l’équilibre du compost. Ces aliments sont naturellement anti-fongiques et riches en huiles essentielles, ayant donc un effet contre-productif.
Ils sont également plus lents à se décomposer que d’autres déchets alimentaires. Si vous souhaitez les composter, il est préférable de les couper en petits morceaux ou de les mélanger avec d’autres matériaux compostables.
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L’ail et l’oignon
Bien que les oignons et l’ail soient généralement compostables, ils peuvent provoquer des odeurs fortes et attirer les mouches. 
Ayant les mêmes propriétés que les agrumes, il faut là aussi veiller à les mettre au compost en petite quantité pour éviter de freiner le processus. Si vous choisissez de les composter, veillez à les décomposer en petits morceaux et à les mélanger soigneusement avec d’autres matériaux pour éviter tout problème.
Les produits de la mer
Les fruits de mer, les coquillages et les crustacés ne doivent pas être ajoutés au compost.
Ils se décomposent lentement et peuvent, eux aussi, dégager des odeurs très désagréables. Ils risqueraient aussi d’attirer des nuisibles et de causer des problèmes d’hygiène.
Les aliments traités chimiquement
Beaucoup de fruits et légumes du commerce sont traités avec des pesticides.
Évitez alors de mettre les épluchures de ces derniers dans votre compost, car les résidus de produits chimiques gêneront la prolifération des bonnes bactéries requises au phénomène.
En prenant soin d’éviter les aliments cités dans votre compost, vous pourrez booster sa qualité et éviter les problèmes de nuisances olfactives, de nuisibles, et de déséquilibre de ce dernier.
Si la pratique du compostage demande un petit temps d’adaptation et l’adoption de quelques réflexes. Ce n’en est pas moins une démarche responsable, gratifiante et même éducative qui permet de découvrir et d’observer l’un des phénomènes naturels les plus importants sur Terre ! Besoin d’aide ? Voici comment faire un compost sans qu’il crée de mauvaises odeurs.
Et si vous réduisez vos déchets en vous mettant au compostage ?
Tout se compost, mais il faut s’en occuper : brasser, brasser et brasser encore, à La fourche ou au Brass compost, mais, brasser. Retourner la matiériste une fois par mois et surtout prévoir de la matière séché comme du broyat de bois ou des feuilles séches.
Je vous conseille vivement de lire la bible sur le sujet de Denis Pépin aux éditions terre vivante : COMPOST ET PAILLIS. C’est une mine d’or pour le sujet et les gens qui écrivent sur le sujet devraient s’en inspirer plutôt que rester sur des préceptes très anciens.
Mais c’est bien d’en parler et d’ouvrir le débat.
A plaisir de vous lire.
A bientôt !