Utiliser des engrais verts, c’est offrir une nouvelle vie à son sol tout en améliorant sa fertilité naturellement. Ces plantes, semées entre deux cultures, apportent de nombreux bénéfices : elles enrichissent la terre, limitent l’érosion et favorisent la biodiversité. Personnellement, j’ai adopté cette pratique dans mon potager et j’ai rapidement constaté une meilleure structure du sol et une réduction des mauvaises herbes. Alors, pourquoi ne pas essayer ? Voyons ensemble les avantages et les étapes pour bien les semer.
Pourquoi intégrer les engrais verts dans son jardin ou son champ ?
On entend de plus en plus parler des engrais verts, et pour cause ! Ils sont un excellent moyen d’améliorer la santé du sol sans recourir aux engrais chimiques.
Un sol plus fertile et équilibré
Certaines plantes, notamment les légumineuses comme le trèfle ou la luzerne, captent l’azote de l’air et le restituent au sol. Dans mon jardin, j’ai testé la vesce avant de planter des tomates, et j’ai remarqué que mes plants étaient plus vigoureux sans ajout d’engrais azoté.
Une protection naturelle contre l’érosion
Leur réseau racinaire dense empêche le sol de se compacter et réduit le risque d’érosion causée par le vent et la pluie. Quand on cultive sur un terrain en pente ou sujet au ruissellement, semer des engrais verts devient une véritable solution pour maintenir la terre en place.
Moins d’adventices et de maladies
L’un des aspects que j’apprécie particulièrement, c’est leur capacité à limiter les mauvaises herbes. En couvrant le sol, ils empêchent ces plantes indésirables de se développer. Certains, comme la moutarde, ont même un effet biofumigant, réduisant naturellement certains parasites du sol.
Quelles plantes choisir selon ses besoins ?
Chaque engrais vert a des propriétés spécifiques. Il suffit de bien choisir en fonction du sol et des cultures à venir.
| Type de plante | Exemples | Avantages principaux |
| Légumineuses | Trèfle, luzerne, vesce | Fixation de l’azote, fertilité améliorée |
| Graminées | Seigle, avoine, phacélie | Protection du sol, apport de matière organique |
| Crucifères | Moutarde, radis fourrager | Effet biofumigant, lutte contre les maladies |
Pour moi, la phacélie est un excellent choix : elle pousse vite, attire les pollinisateurs et se décompose facilement une fois coupée.
Quand et comment semer ses engrais verts ?
Les meilleures périodes pour semer
On peut les semer à différents moments de l’année, en fonction des besoins :
- À la fin de l’été ou en automne : pour protéger le sol en hiver et enrichir la terre au printemps.
- Au printemps ou en été : entre deux cultures, pour préparer le terrain avant une nouvelle plantation.
Semis et entretien
Le semis est simple : on disperse les graines à la volée ou en ligne, puis on les recouvre légèrement de terre. Ensuite, un arrosage suffit pour favoriser la germination.
Une fois que les plantes ont bien poussé (environ 6 à 8 semaines), on peut les couper avant qu’elles ne montent en graines. J’ai testé l’enfouissement des résidus et le paillage en surface : les deux méthodes fonctionnent, mais je préfère laisser les plantes se décomposer naturellement, car cela protège mieux le sol de la sécheresse.
Enfouir ou laisser en surface : quelle méthode privilégier ?
Deux approches existent, chacune avec ses avantages :
- Enfouir les engrais verts : on les coupe et on les mélange à la terre pour accélérer la décomposition. Cela enrichit rapidement le sol, mais peut perturber la vie microbienne.
- Laisser en paillage : les plantes coupées restent en surface et se décomposent lentement. C’est une méthode que j’utilise souvent, car elle protège le sol et garde l’humidité plus longtemps.
Les engrais verts dans la rotation des cultures
On peut intégrer facilement ces plantes dans la rotation des cultures. Par exemple, semer du trèfle en hiver avant des légumes gourmands comme les courges permet d’enrichir naturellement le sol en azote. Cette alternance évite aussi l’épuisement des nutriments et limite les maladies spécifiques.
Et si on passait à l’action ?
Semer des engrais verts est une démarche simple et naturelle pour améliorer la fertilité du sol. J’ai adopté cette technique dans mon jardin, et les résultats sont visibles après quelques saisons seulement. Pourquoi ne pas essayer dès maintenant ? Le sol et les futures cultures vous en remercieront !
