Le diagnostic de performance énergétique ou DPE est exigé pour donner une image précise concernant la consommation en énergie d’une maison et l’émission des gaz à effet de serre que celle-ci entraine. Il est obligatoire dans le cadre de la vente ou de la location de votre bien. En améliorant le résultat, vous augmentez vos chances de vendre ou de louer à un bon prix, quelques travaux peuvent donc être utiles. Voici quelques conseils !
Décryptage du DPE pour mieux comprendre le sujet
Le DPE se présente de la manière suivante : c’est une sorte d’étiquette énergétique qui attribue au logement une note de A à G suivant sa consommation en énergie, mais également suivant le type d’énergie utilisée. A étant la meilleure note (la consommation représente moins de 50 kWh/m² et par an) et G, la moins bonne, correspond à une consommation de plus de 450 kWh/m² et par an.
Cette note s’accompagne d’un dossier complet relatif aux caractéristiques thermiques de la maison ou de l’appartement, à ses performances énergétiques et à ses équipements.
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Forcément, compte tenu de la dépense annuelle en sus que doit envisager l’acquéreur ou le locataire, cette note a une influence sur le prix auquel vous vendez ou louez votre bien. Il faut savoir que les chiffres transmis par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie), font état de la situation suivante : seuls 4 % environ des logements des foyers français affichent une classe énergétique A ou B. La consommation est alors inférieure à 90 kWh/m² et par an, soit 50 euros par mois pour une habitation de 75 m².
Il peut donc être évidemment utile d’améliorer son classement pour présenter un bien plus aux normes et qui se vendra ensuite plus facilement. D’autant qu’acheteurs comme locataires, aujourd’hui, font attention à ce critère.
Comment accroitre les performances énergétiques de son logement ?
La part la plus importante des logements en France sont classés E, cela signifie que leur consommation est comprise entre 231 et 330 kWh/m² et par an. Il est assez simple de réduire ce chiffre pour obtenir une note plus correcte.
Faire attention à l’isolation :
C’est bien évidemment le meilleur moyen pour que le résultat du DPE soit meilleur. Il faudra alors penser à l’isolation de la toiture en premier, puisque c’est le plus gros poste de déperdition de chaleur. Ensuite, isolez les murs et les fenêtres ainsi que les planchers.
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Pensez également à l’aération de la maison qui est primordiale. Le mieux est d’opter pour une VMC performante afin de brasser l’air et d’unifier la température.
Vous réduisez ainsi très rapidement les coûts en chauffage.
L’installation d’un chauffage plus performant :
Pour améliorer votre bilan énergétique, le plus simple consiste à envisager un changement d’équipement et en même temps de source d’énergie, que ce soit pour le chauffage lui-même ou pour la production d’eau chaude.
Dans certaines situations, calorifuger les tuyaux de chauffage ou mettre des robinets thermostatiques peut être suffisant. Pour choisir parmi les options disponibles, faites appel à un chauffagiste et si vous avez déjà réalisé le DPE, suivez les conseils du diagnostiqueur.
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Avec un système de chauffage performant, votre classe énergétique va tout de suite évoluer. Installer un poêle à granulés, une chaudière à condensation ou un thermostat d’ambiance, peut tout changer.
En changeant votre chauffe-eau et en faisant le bon choix, vous réduisez également votre consommation en énergie, surtout si celui-ci est ancien. Actuellement les modèles solaires ou le cumulus thermodynamique sont des options qui répondent à cette problématique.
Pour améliorer son DPE, il faut parfois faire des investissements importants. Il existe cependant des aides de l’État, régionales, départementales pour vous aider.
Bon à savoir : présentez au diagnostiqueur les factures concernant les travaux que vous avez effectués et qui n’ont pas encore d’incidence sur vos factures énergétiques, parce que trop récents. Il pourra ainsi en tenir compte lorsqu’il déterminera la note.
Il existe d’autres solutions qui sont parfois utilisées par les propriétaires, bien que ces dernières ne soient pas orthodoxes. Puisqu’il faut consommer moins d’énergie pour être mieux noté, certains ferment le chauffage si l’appartement n’est pas occupé durant l’hiver, au moins un an avant la réalisation du DPE.
Installer un programmateur de chauffage, parfaitement réglé, peut également réduire la consommation. L’appartement ne sera ainsi pas chauffé inutilement durant votre absence, c’est une solution qui est plus économe et qui peut être envisagée sereinement.
Dans le cadre d’une copropriété avec chauffage collectif, c’est plus difficile.
Il va falloir convaincre la copropriété de remplacer les ouvertures si nécessaire. Réclamer une isolation des murs par l’extérieur est également une solution et sans doute la meilleure. C’est cher, mais ça fonctionne à tous les coups, surtout si vous vivez dans une résidence des années 60. Changer la chaudière, si elle est individuelle et mettre des robinets thermostatiques reste des opérations possibles et économiques. Vous pouvez également demander au syndic de copropriété d’envisager le changement de chaudière.
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