Quand vous souhaitez faire construire la maison de vos rêves, l’étape cruciale, et sans doute la plus délicate, reste l’acquisition et le choix du terrain. Il faut être vigilant, car c’est ce qui détermine le succès de votre projet. Il faut être vigilant sur certains points. Voici dix conseils pour éviter les obstacles que vous pouvez rencontrer.
Trouver l’emplacement idéal
Cela parait évident et simple et pourtant c’est bien loin d’être le cas. Pour faire le bon choix, commencez par lister les intérêts de la famille : lieux de travail, écoles des enfants, loisirs, relations… Cela vous permet de définir le périmètre dans lequel vous pouvez faire vos recherches, et n’hésitez pas à l’élargir pour que la sélection soit plus simple. En limitant le champ de vos recherches, vous risquez de passer à côté d’un terrain intéressant.
Vous devez cependant veiller au respect de certains points : être assez proche de votre travail pour limiter les temps de trajet au détriment de la vie familiale, proche des commerces pour ne pas prendre la voiture pour aller chercher du pain, si vous aimez sortir, aller au théâtre… ne vous éloignez pas trop de la ville. Il faut également tenir compte des transports en commun surtout quand vos enfants grandissent et ont besoin d’aller au lycée ou de voir leurs amis.
À lire Quelles différences entre une assurance habitation avec ou sans franchise ?
Il faut également observer le terrain et sa configuration : là encore tout est une question de choix, mais posez-vous les bonnes questions sur le voisinage, l’orientation du terrain, etc. Vous affinez ainsi votre recherche et faites un choix éclairé que vous ne regretterez pas.
Utilisez tous les moyens mis à votre disposition pour dénicher le terrain coup de cœur, agences immobilières, constructeurs de maisons individuelles comme Maison d’en France Méditerranée, annonces de particuliers, terrains de lotisseurs…
Étudier parfaitement la configuration du terrain
La configuration du terrain est un élément déterminant et essentiel. En effet, on ne construit pas le même type de maison sur un terrain rectangulaire, tout en longueur ou en L. Cette caractéristique joue un rôle sur l’orientation de cette dernière. La topographie est également primordiale. Sur un terrain en pente, il faut s’adapter pour pouvoir construire dans de bonnes conditions. Si le terrain est accidenté, il faut envisager des travaux plus importants occasionnant un surcoût. Il faut également regarder comment il est situé : proche ou éloigné de la route avec une allée qui s’imposera.
À lire Home-jacking : comment se protéger et comment devez-vous réagir ?
Privilégiez un terrain qui est viabilisé
Les terrains vendus au sein des lotissements sont viabilisés, cela signifie qu’ils sont prêts pour être raccordés à l’eau, à l’électricité, au gaz, aux télécommunications et à l’assainissement. En zone rurale surtout si le terrain est un peu isolé, les raccordements peuvent être difficiles et entrainés de frais supplémentaires, pensez-y !
Grâce au certificat d’urbanisme, vous aurez de nombreuses précisions qui vous aideront à choisir.
A lire aussi : Quel est le coût de la viabilisation d’un terrain ?
Tenez compte du profil du vendeur
Particulier ou lotisseur ne vous propose pas forcément le même type de terrain. Les terrains isolés sont souvent d’une superficie plus importante. Le lotisseur s’inscrit dans un cadre juridique précis, c’est lui qui vend directement le terrain. Si vous passez par un particulier, vous resterez vigilant sur la viabilisation du terrain. Souvent, c’est un terrain scindé en deux où le propriétaire a déjà sa propre maison.
À lire Quand souscrire à une assurance habitation ?
Tenir compte des servitudes
Il faut faire attention que la parcelle ne soit pas soumise à des servitudes particulières comme un droit de passage sur le terrain… Ce sont des contraintes dont il faut avoir conscience au moment où vous achetez. Par exemple si un voisin possède des canalisations dans votre parcelle, si celles-ci sont peu profondes, elles peuvent être de nature à soulever des difficultés au moment de la réalisation des fondations. C’est au notaire qu’il appartient de rechercher les servitudes sur les trente dernières années, le dernier titre de propriété ne les fait pas forcément apparaitre.
Déceler les défauts du sous-sol
Il est très important de vérifier l’état du sous-sol de la parcelle que vous avez repérée. La composition du sol (calcaire, sable, argile), la présence d’une nappe phréatique ou d’une source peuvent être source d’ennuis, mais surtout elles engendrent un surcroit de travail et donc un surcoût pour éviter les problèmes qui pourraient en découler au niveau de la construction : possibilité de fissures notamment. Il suffit souvent de simples repères. Si vous notez la présence de roseaux ou de saules, il est possible qu’il y ait de l’eau pas très loin. La mairie de la commune concernée peut vous donner de précieux renseignements. Si vous avez le moindre doute, il est préférable de contacter un géotechnicien qui étudiera le sol en profondeur et vous dira pour quel type de fondations opter.
Bornage du terrain
Le bornage, permet de déterminer la limite entre 2 terrains contigus – c’est en fait la délimitation très précise et exacte du terrain par un géomètre expert. Dans le cadre de la vente d’une parcelle à bâtir détachée d’un terrain ou dans le cadre d’un lotissement, celle-ci est obligatoire. En revanche, le bornage n’est pas obligatoire quand vous achetez un terrain isolé existant et qui n’est pas divisé. Comme le cadastre ne constitue qu’une présomption de la délimitation, il est préférable de demander la réalisation d’un bornage pour éviter tout problème par la suite. Il faut vraiment être vigilant même quand le terrain est clos, en effet, le propriétaire peut penser connaitre la superficie exacte et les déconvenues ne sont pas rares, c’est le cas quand le mur, la haie ou la clôture ne font pas partie du de la parcelle. C’est au vendeur de faire réaliser cette opération.
Les clauses suspensives au compromis de vente
Une fois votre offre d’achat acceptée, vous allez signer le compromis de vente qui sera établi par un notaire. Celui-ci intègre la clause suspensive liée à l’obtention du crédit, mais il peut également ajouter d’autres clauses comme celle liée au certificat d’urbanisme et permis de construire, si vous ne les avez pas à ce moment. Vous devez avoir obtenu ces documents avant la signature définitive de l’acte authentique de vente. Le délai d’obtention se situe entre 5 et 6 mois durant lesquels vous ne pouvez pas démarrer la construction.
Acheter au prix le plus juste
Il faut bien se renseigner avant de faire une offre d’achat sur le prix médian du m² en vigueur dans la région. Ces prix varient en fonction des régions et de la situation de la parcelle. Il faut donc comparer le prix avec les ventes qui ont eu lieu à proximité. Il faut également tenir compte de différents éléments comme ses défauts et qualités, son orientation, sa superficie et le quartier concerné. Il faut également tenir compte des frais liés à la fiscalité qui s’élèvent généralement entre 8 et 10 % du prix global.
A lire aussi : Quel type de maison coute le moins cher ?