Habillant avec élégance les contenants, le cache-pot est la touche de raffinement qui change tout dans un décor de plantes d’intérieur. Il donne le ton et unifie la présentation, tout en créant une transition avec le mobilier. D’innombrables modèles se déclinent dans des matériaux variés, s’adaptant à tous les styles.
Pot et cache pot pour plante d’intérieur, quelle différence ?
La distinction première entre un pot et un cache-pot vient de la présence de trous de drainage dans le premier, tandis que le cache-pot est toujours étanche. Cette particularité est destinée à permettre l’arrosage des plantes n’importe où dans la maison, même sur les meubles les plus précieux, sans risquer de les tacher avec un ruissellement d’eau souillée de terre. Cet aspect pratique du cache-pot entraîne l’obligation absolue de vider l’excédent d’eau, entre dix minutes et un quart d’heure après l’arrosage. Sans cette précaution, les racines des plantes vont s’asphyxier et pourrir. Notez toutefois que par temps très chaud (lorsque la température dans la maison dépasse 23 °c), il est possible de laisser l’eau dans le cache-pot. L’évaporation étant alors très rapide, il ne se produira pas de dommages pour la plante.
Les cache-pot sont parfois utilisés en hiver pour favoriser l’augmentation de l’humidité de l’air au niveau des plantes. Il suffit d’acheter un cache-pot d’un diamètre supérieur d’au moins 3 cm à celui du pot. Vous pouvez alors insérer de la mousse humide artificielle (oasis) ou naturelle (sphagnum) entre la paroi interne du cache-pot et le pot lui-même, pour améliorer l’hygrométrie. C’est une solution très valable pour les plantes à feuillage duveteux.
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Notre conseil : Achetez un cache-pot nettement plus grand que le diamètre du contenant où se trouve la plante et surtout plus profond. Vous pourrez ainsi disposer au fond un lit de gravillons ou de billes d’argile expansée, qui évitera à la base du pot de se trouver en permanence dans un milieu saturé d’eau.
Quelques idées pratiques
Au quotidien, le cache-pot est surtout utilisé dans l’acception première de son nom. En effet, il est logique de placer une potée fleurie éphémère (primevère, cyclamen, bégonia, azalée) dans un cache-pot, plutôt que de la rempoter dans un contenant décoratif, sachant que la plante sera jetée après quelques semaines. On gagne du temps et un achat inutile de terreau.
Il revient souvent moins cher de maintenir une plante (surtout de grande taille) dans son récipient plastique d’origine, habillé dans un joli cache-pot (attention à la qualité du terreau, souvent trop tourbeux).
Le cache-pot contribue aussi à la stabilité de la plante. Il permet également de mettre en place un petit treillage ornemental pour les espèces grimpantes, sans avoir à l’enfoncer directement dans le pot.
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Un habillage décoratif
Le cache-pot est surtout considéré comme un élément de pure décoration. Son choix doit en premier lieu être esthétique. Considérez globalement la décoration de la pièce pour choisir le style et la couleur des cache-pot.
Les cache-pot en céramique, très à la mode, se déclinent dans des formes et des motifs de la plus grande fantaisie. Le plus simple consiste à utiliser des modèles en céramique blanche. Vous pourrez faire varier les formes à l’infini, tout en conservant une parfaite unité. L’avantage est la simplicité et la possibilité de marier les cache-pot avec tous les types de plantes et presque tous les styles de meubles, surtout modernes. Les céramiques avec motifs colorés ou en relief peuvent atteindre des prix élevés.
Les cache-pot en vannerie ont eu leurs heures de gloire au début des années 90. Rotin, bambou et raphia tressé offrent un prix avantageux et un aspect esthétique certain, bien en phase avec un mobilier rustique. En revanche, ils n’offrent aucune garantie d’étanchéité, leur stabilité est moyenne en raison d’un faible poids et ils s’abîment vite car le matériau craint l’humidité et la fabrication laisse souvent à désirer.
Les cache-pot en métal sont les dernières créations en vogue. Pour les intérieurs modernes, on apprécie le zinc. Pour les décors rustiques, on retrouve les vertus du fer travaillé, souvent peint ou martelé. Vous disposez de lignes variées, souvent novatrices. Cependant, ces cache-pot sont sensibles à la corrosion, qui parfois leur procure une patine très esthétique, mais peut aussi les enlaidir. Dans le même esprit, on trouve aussi de très jolis récipients en verre coloré.
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Coupelles et terrines à bonsaïs
On a trop souvent tendance à réserver les jolies terres cuites laquées d’origine chinoise, vietnamienne ou japonaise, à la seule culture des bonsaïs. Il est vrai que leurs dimensions plutôt réduites et leur fond plat ont été prévus pour recevoir des petits arbres. Mais beaucoup de plantes d’intérieur, notamment les cactées et les plantes grasses (succulentes), s’adaptent fort bien dans ces récipients.
Il s’agit pour la plupart de véritables contenants de culture, car ils disposent de bons trous de drainage. On trouve toutefois des céramiques plus ordinaires, dont les formes et les dimensions s’inspirent de ces coupes à bonsaïs. Vous pouvez les utiliser comme cache- pot.
Notez que les terrines et les coupelles à bonsaïs constituent d’excellents contenants pour la réalisation des semis d’intérieur et des petites boutures. On les remplit d’un mélange à parts égales de sable et de tourbe blonde, en veillant à ce que les éléments les plus grossiers se trouvent répartis au fond, sur environ un tiers de la hauteur totale du récipient. Les bonsaïs d’intérieur seront bien sûr rempotés dans ce type de coupes, en harmonisant le modèle à la forme particulière de l’arbre.
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