Octobre au jardin est un mois charnière. L’été y jette ses dernières lueurs avec quelques plantes tardives, tandis que se colorent les arbres avant leur sommeil d’hiver. Sachez vous préparer à la mauvaise saison.
Nos conseils de saison
Certes, les plus beaux arbres jettent des feux sans égal constituant un bouquet final splendide. Mais leurs feuilles, après ce chant du cygne, s’abandonnent au gré du vent. Ne manquez pas de les ramasser, tant pour en faire un terreau utile que pour éviter qu’elles n’asphyxient pelouses et plantes vivaces.
Dépêchez-vous de récolter les dernières tomates, dont la maturité, faute de soleil et de chaleur, devient poussive.
Consommez, congelez ou conservez les plus mûres. Rangez au « tiède » celles qui se colorent légèrement, à plat sans qu’elles se touchent. Elles achèveront de mûrir tranquillement. Les vertes passeront au vinaigre (pickles) ou en confitures.
Les floraisons printanières sont assurées par les bulbes, certes, mais également par les bisannuelles à massif dont les principales sont les pâquerettes, myosotis, pensées, giroflées. Ne tardez pas pour les installer même si leurs sœurs estivales font encore de l’effet.
Plus tard vous risqueriez de travailler avec une terre gelée, au grand dam des végétaux et… des doigts du jardinier. En moyenne, comptez, pour l’écartement, qu’elles doublent en volume, voire un peu plus. Laissez-en quelques-unes au potager, pour combler les trous éventuels en cours de végétation.
Compostez vos feuilles mortes en les mélangeant de produits azotés, naturels, telles les tontes de gazon, ou artificiels, comme le sulfate d’ammoniaque, pour obtenir une décomposition rapide et omniforme. Videz vos bacs avant cette opération pour épandre le compost déjà fait. Le plus mûr ira en potées et massifs de plantes délicates. Le plus grossier couvrira les massifs d’arbustes et les souches des plantes frileuses.
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Rentrez les plantes d’intérieur mises en vacances au jardin. Quoi qu’il advienne, le choc thermique et hygrométrique leur fera perdre quelques feuilles, voire beaucoup (hibiscus, ficus). Pas d’affolement : des arrosages réguliers mais légers, et une bonne hygrométrie (humidificateur) rétabliront I ordre en une quinzaine de purs.
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Jardinage en octobre : nos 7 précieuses recommandations
- Rien ne remplace la saveur des oignons blancs de printemps. Procurez-vous des « grelots », à mettre en place maintenant pour une récolte tout le printemps. Voyez large et plantez en terre bien drainée.
- Les chrysanthèmes ne sont pas que des « gros choux à potée ». Ceux des jardins, aux fleurs légères, demandent toutefois un tuteurage. Des branches ramifiées, vite masquées par le feuillage, en feront office.
- En fin de saison, amendez les sols argileux. En été, ils se fendillent et sèchent. N’y apportez surtout pas de sable, mais de l’humus (terreau, compost) qui fait grumeIer les particules et les rend perméables.
- Certaines plantes ont la bonne idée de pousser en hiver, dont l’arum d’Italie, au feuillage marbré. Increvable, il prendra, à mi-ombre, la succession des hostas et mettra en relief les roses de Noël.
- Éclaircissez, avant mars, les groseilliers devenus trop touffus. Il suffit de rabattre les rames charpentières en y laissant une branche jeune, à l’écorce claire, placée bas. Le buisson doit rester aéré.
- Le lierre peut devenir envahissant, voire périlleux sur arbres et murs. Les souches détruites, les branches sèchent de façon disgracieuse. Retirez-les au râteau scarificateur : elles se détachent par plaques.
- En bord de mer, renseignez-vous en mairie pour connaître les dates de ramassage d’algues échouées. Rincées, celles-ci offriront un paillis désherbant et enrichissant à vos arbres fruitiers.
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