Le purin peut être fabriqué à base de différentes plantes comme les orties, la prêle des champs, l’ail, les fougères, l’absinthe, le tanaisie, la consoude… Celui-ci est renouvelable, gratuit, inépuisable et non polluant. Voici quelques conseils pour le réussir dans tous les cas !
Le purin : qu’est-ce que c’est ?
Le purin est en fait la version fermentée de la macération qui consiste à laisser macérer des plantes dans de l’eau froide, durant quelques jours. C’est une source d’engrais qui est inépuisable, et avantage certain : il est non polluant. Pour que votre purin soit parfait et efficace, il faut que toutes les conditions soient réunies. Si vous suivez les conseils, vous obtenez alors un purin fertilisant parfait.
Le savez-vous ?
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C’est le purin de mauvaises herbes qui est à l’origine des autres et notamment du purin d’orties qui est réputé pour ses nombreuses variantes et qualités. Il faut savoir que les foyers ouvriers faisaient leur purin à partir de ce qu’ils trouvaient notamment dans les fossés où poussent généralement les orties. C’est ensuite que l’utilisation de purin à base de plantes s’est développée.
Quelles sont les bonnes plantes à purin ?
L’ortie et la consoude : ce sont les deux plantes privilégiées pour un purin fertilisant de très bonne qualité. L’ortie a la spécificité d’absorber des quantités plus importantes d’azote, tandis que la consoude absorbe surtout plus de potasse.
Les feuilles de rhubarbe, la bourrache, les feuilles de courge, la consoude de Turquie, les fanes de carottes donnent également des engrais de qualité. Attention ! toutes ces plantes ne doivent être utilisées que si elles sont saines et no n porteuses de maladies.
La prêle, les armoises et l’absinthe sont assez peu utiles utilisés en engrais.
Comment faire ?
Faites sécher les feuilles de consoude ou d’ortie, il faut qu’elles soient cassantes. Enfilez de bons gants et réduisez-les en fines miettes, gardez le tout au sec. Cette version lyophilisée pourra vous servir à fabriquer des macérations quand vous en avez besoin.
Les bons conseils
Dosez les composants correctement pour obtenir un purin de qualité
Prenez :
1 kilo de matière fraîche ou encore 200 grammes de matière sèche pour 10 litres d’eau. Les purins réalisés avec des petites quantités et moins de volume sont aussi moins performants.
Bien hacher les plantes
Broyez les composants avec une tondeuse ou coupez-les en morceaux avec un sécateur.
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Gardez-les au frais
Mettez de l’eau fraîche pour fabriquer du purin et placez votre préparation à l’ombre, surtout si dans la période de mai à septembre.
Remuez souvent !
C’est le secret d’un bon purin, il faut mélanger une ou deux fois par jour, durant quelques semaines et surtout au début. C’est essentiel pour fabriquer un purin de qualité. D’ailleurs les pros utilisent des petits moteurs qui se déclenchent plusieurs fois par jour.
La patience
C’est un élément essentiel aussi, il faut attendre suffisamment longtemps. Si le purin remué régulièrement ne sent pas mauvais, il n’est fertilisant qu’au bout d’au moins 10 jours. Durant tout ce temps, vous devez le brasser régulièrement.
Filtrer
À l’issu de la phase de fermentation dans l’eau, il faut filtrer le jus que vous avez obtenu à travers un tamis ou un linge. C’est un moyen de stopper tout de suite la fermentation. Le purin garde ensuite indéfiniment ses qualités fertilisantes.
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Diluer avant emploi
Le purin ne peut être employé que quand vous l’avez dilué au préalable. Ensuite, seulement, vous pouvez en mettre au pied de la plante. Le plus souvent, il faut le diluer à 20 %. Vous pouvez compter alors un volume de purin pour 4 volumes d’eau froide. Il faut cependant vous renseigner avant, car suivant les plantes, cela peut varier.
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