Rempoter ses plantes est plutôt une activité printanière. C’est une opération indispensable pour que ces dernières profitent de la quantité et de la qualité des nutriments organiques. En effet, à force d’arrosage, ces matières organiques finissent par s’épuiser et disparaitre. Voici quelques astuces pour réussir le rempotage de vos plantes !
Quand et pourquoi rempoter vos plantes ?
Les plantes en pot ont tendance à épuiser assez rapidement leurs réserves nutritives, il faut donc les renouveler régulièrement. Les végétaux sont en effet mal en point quand ils n’en ont plus, ils ne poussent plus et les fleurs sont moins abondantes.
Si les racines sortent des trous de drainage ou si le volume aérien est plus grand que le pot, il est grand temps de rempoter la plante.
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Les jeunes plantes qui sont en plein développement doivent être rempotées tous les ans en augmentant à chaque fois un peu la taille de leur pot.
Une fois qu’elle a atteint sa taille, un rempotage tous les deux ou trois ans est suffisant.
Quand les plantes sont très volumineuses, un surfaçage est suffisant.
La meilleure époque pour le rempotage est début mars, si la plante n’est pas fleurie. C’est en effet le moment où les journées sont de plus en plus longues et où la végétation repart. Elle a alors besoin de nutriments pour assurer un bon développement. Si vous n’avez pas pu le faire à ce moment, sachez que la fin de l’été est également un moment propice.
Préparez votre matériel
Réunissez à portée de mains tout ce qui vous sera utile : la plante bien sûr, le nouveau pot, le terreau, la tourbe, la terre végétale, un transplantoir, les graviers pour le drainage et un arrosoir. Mettez-vous sur une table recouverte de papier journal.
Quelques astuces de rempotage
Le choix du terreau :
Il faut toujours adapter la nature du terreau à celle de votre plante : terreau spécial plantes vertes ou terreau spécial plantes fleuries.
Le choix du pot :
La taille du nouveau pot est un élément primordial. Son diamètre doit être légèrement supérieur à l’ancien et il doit comporter des trous de drainage. Vous avez opté pour un pot en terre cuite ? Alors, faites-le tremper dans l’eau au moins une heure avant.
Bouchez les trous d’évacuation :
L’eau ne doit pas stagner et il faut qu’elle puisse s’évacuer au risque sinon de faire pourrir les racines. Il faut cependant le boucher légèrement pour que la terre ne s’échappe pas et pour que l’espace ne soit pas obstrué par les racines. Mettez un caillou ou le fond d’un ancien pot cassé en terre cuite évidemment pour que l’eau puisse continuer à s’écouler. Vous pouvez également mettre tout simplement un morceau de tissu.
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Utilisez une couche drainante :
Garnissez le fond du pot avec une couche de billes d’argile expansée, de graviers ou de sable pour assurer un drainage de qualité. C‘est une étape indispensable, mais souvent oubliée.
Préparez la motte avec attention :
C’est une étape également essentielle. Profitez de ce rempotage pour enlever les racines qui sont fragilisées, abimées et mortes en prenant un sécateur que vous avez tout d’abord désinfecté et qui est bien aiguisé, la coupe doit être nette.
Rempotez la plante :
Démêlez les racines et mettez la plante bien au milieu du pot en étalant bien les racines. Ajoutez le terreau et faites-le descendre entre la motte et le pot avec vos doigts ou le transplantoir. Le but est d’éliminer les poches d’air. Ensuite, couvrez de 2 ou 3 cm de mélange. Tassez et arrosez.
Surfacez la plante :
Prenez une griffe et enlevez le terreau ancien le plus possible sans abimer les racines. Remplacez-le ensuite avec un terreau ou un mélange de terreau et compost du commerce. Tassez et arrosez.
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