Le Cosmos est une fleur à la fois très élégante et peu exigeante. Elle est idéale pour apporter une belle touche de couleur au jardin ou au balcon, d’autant qu’on profite plusieurs mois durant de sa floraison généreuse. Cette fleur annuelle, qui nous vient du Mexique, ne se contente pas d’être belle et facile à cultiver : elle est aussi idéale pour attirer les insectes pollinisateurs !
Quand semer des cosmos ?
Le cosmos fleurit du mois de juillet au mois de novembre. On le sème généralement tôt – dès la mi-avril – car il faut compter 4 mois pour que la plante fleurisse. Si le semis à chaud permet de profiter d’une floraison plus précoce, on peut opter pour le semis en place dès que les gelées sont passées et que la température s’adoucit, au mois de mai.
Quelles variétés choisir ?
On compte près de 25 variétés de Cosmos à fleurs simples ou doubles – dont quelques-unes seulement sont vivaces. Il s’agit pour la plupart de variétés annuelles.
Cosmos bipinnatus (Cosmos Bipenné)
Bipinnatus est le cosmos le plus répandu. Ces fleurs se déclinent dans une belle palette qui s’étend du rouge au blanc, en passant par une jolie variété de roses. C’est la variété idéale pour les massifs, puisque sa taille peut atteindre 1,50 m. On appréciera tout particulièrement Purity, une variété blanche qui apporte une touche très lumineuse dans le jardin. Sur le balcon, on optera de préférence pour Race Sonata, une variété naine mieux adaptée à la culture en pots.
Cosmos sulphureus (Cosmos Sulfureux)
Plus rare, Sulphureus produit des fleurs plus petites que celles de Bipinnatus, et sa palette de couleurs varie du jaune au rouge. Le Cosmos Sulfureux peut atteindre 1,20 m de hauteur. Sur le balcon, on cultivera donc principalement Cosmic : cette espèce naine, très vigoureuse, est tout particulièrement adaptée à la culture en pots.
Le cosmos chocolat
Le cosmos chocolat – ou cosmos atrosanguineus – tient son nom de son parfum, qui évoque celui du chocolat. Sa couleur – d’un rouge foncé tirant sur le brun – n’est pas sans rappeler cette gourmandise. Il s’agit d’une plante vivace qui se sème comme ses cousins Sulphureus et Bipinnatus. En revanche, il produit des bulbes, qu’il faut repiquer après le semis. Vulnérable au froid, il est rare qu’il survive à l’hiver en pleine terre. On retire donc les tubercules à la fin de la floraison, afin de les stocker dans un lieu bien sec, à l’abri de la lumière, jusqu’au printemps suivant.
Que faire avant de semer des cosmos (préparation, etc.) ?
Le Cosmos est connu – et apprécié – pour ne pas être très exigeant. Il est vrai qu’il est assez robuste pour s’épanouir sur un sol ingrat, mais il n’en appréciera pas moins un sol bien meuble. Travaillez la terre sur environ 30 cm de profondeur, en éliminant soigneusement les racines d’herbe et les cailloux. Pour vous assurer une floraison plus abondante, terminez en ajoutant un peu de fumier.
Comment les semer ?
Le semis à chaud
Dans les régions où le froid s’attarde, on peut procéder à un semis à chaud dès le mois d’avril. Vous pouvez utiliser un bac ou des godets individuels, et du terreau. Semez de façon uniforme dans un bac ou déposez 3 à 4 graines dans un godet et éclaircissez lorsque les plants auront levé.
Le semis en place
Le cosmos se sème en place après les dernières gelées. Vous pouvez le semer à la volée :
- Après avoir semé les graines uniformément, utilisez le dos du râteau pour les recouvrir de terre et pour tasser légèrement ;
- Arrosez en pluie fine pour ne pas déplacer les graines.
Les amateurs de jardin tiré au cordeau procèderont à un semis en ligne traditionnel :
- Tracez des sillons espacés de 30 cm ;
- Utilisez un semoir pour déposer les graines de façon uniforme ;
- Recouvrez de terre et tassez légèrement, à l’aide du râteau ;
- Arrosez en pluie fine pour ne pas déplacer les graines.
Dans un cas comme dans l’autre, veillez à ce que la terre reste humide dans les jours qui suivent. Une fois que les plants ont levé, éclaircissez en respectant un espacement minimum de 30 cm en tous sens.
Où planter les cosmos ?
Le cosmos appréciera un emplacement ensoleillé, bien qu’il s’accommode de la mi-ombre. Vous pouvez le cultiver isolément, en bordure ou en massif. On réserve généralement la culture en pot aux variétés naines, mais si vous disposez de grands contenants, le cosmos se plaira en bac ou en jardinière.
Le cosmos trouvera sa place au potager, car il a la particularité d’attirer les insectes pollinisateurs. On l’installera de préférence près du chou, puisqu’il attire le chrysope, prédateur naturel de la piéride. Le cosmos s’associe aussi très bien à la tomate.
Comment les entretenir ?
Les variétés les plus hautes peuvent aisément atteindre 1,50 m : il est donc recommandé de les tuteurer.
Pour favoriser la floraison du cosmos, assurez-vous d’éliminer régulièrement les fleurs mortes. Il n’en sera d’ailleurs que plus élégant. À la fin de sa floraison, vous pouvez laisser sécher quelques fleurs pour récupérer les graines en vue d’un prochain semis.
Attention : les oiseaux sont gourmands de graines de cosmos. Il est donc préférable de couper les inflorescences avant qu’elles ne fanent complètement et de les faire sécher dans un lieu bien sec et aéré. Lorsque les fleurs sont bien sèches, il vous suffit en effet de les frotter délicatement entre vos doigts au-dessus d’une feuille de papier pour obtenir des graines qui se conserveront parfaitement jusqu’au printemps suivant.
Comment arroser les cosmos ?
Le cosmos a besoin d’un arrosage modéré, mais régulier. On veillera à ne pas éclabousser son feuillage, car il est vulnérable à l’oïdium.
Récolter les cosmos : quand et comment faire ?
Les variétés hautes de cosmos permettent de réaliser de très jolis bouquets. On le coupera donc au fur et à mesure de sa floraison, en utilisant un instrument propre et bien tranchant. En fin de floraison, on laissera le cosmos en place. En effet, bien qu’il produise des graines, il n’est pas invasif ; en revanche, il offre une nourriture de choix aux oiseaux.
Les maladies des cosmos et que faire ?
Les nuisibles et les parasites du cosmos
Le jeune cosmos constitue un met très apprécié des gastéropodes. Pour tenir limaces et escargots à distance, le plus simple et d’entourer les jeunes plants d’une barrière. Il est possible de vous procurer un grillage fin dans les enseignes spécialisées. Le plus simple demeure d’émietter des coquilles d’œuf autour des jeunes plants.
Le cosmos fait par ailleurs diversion dans le potager, car il attire le puceron. En cas d’invasion massive, il est possible de traiter vos plants en utilisant du savon noir.
Les maladies du cosmos
Robuste, le cosmos est principalement vulnérable à l’oïdium, qui se développe de préférence dans un environnement chaud et humide. C’est la raison pour laquelle on veillera avant tout à bien espacer les plants et à ne pas exposer le feuillage aux projections d’eau. Si la maladie se déclare malgré tout, il est important d’éliminer les tiges atteintes et de les brûler.
L’oïdium peut aussi être traité par pulvérisation, en employant des recettes « maison » :
- Le bicarbonate de soude : mélanger 25 gr de bicarbonate de soude dans 5 L d’eau, ajoutez 1 cuillère à café de savon noir ou d’huile végétale et pulvérisez sur les plants (renouvelez le traitement en cas de pluie) ;
- Le permanganate de potassium (disponible en pharmacie) : comptez 1,5 gr par litre d’eau et pulvérisez ;
- Le lait : mélanger ½ L de lait à 4,5 L d’eau, et pulvérisez une fois par semaine.
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