Le lupin est une plante qui ne passe pas inaperçue grâce à ses épis très colorés. Ce sont des hybrides vivaces qui ne resteront pas plus de quatre ans au jardin. Ils sont capables de se ressemer sans avoir besoin d’intervention de l’homme. Il fait de ce fait merveille dans les jardins aux allures un peu sauvages.
Quand semer le lupin ?
Le lupin se plante à l’automne dans des sols parfaitement drainants et qui sont capables de se réchauffer facilement. Sur tous les autres types de sols, ils se plantent en mars.
Il est également possible de faire des semis directement en pleine terre en août et septembre. Si vous le semez au printemps, il ne fleurira que l’année suivante.
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Bon à savoir : les plants en godets donnent des pieds qui tiennent plus longtemps.
Quelles variétés choisir ?
Les variétés annuelles
Le lupin blanc (Lupinus albus) : il mesure entre 50 cm et un mètre de hauteur, il présente des fleurs blanches qui ornent votre jardin avec élégance. C’est une plante fourragère très décorative.
Le lupin jaune (Lupinus luteus) : comme son nom l’indique, il donne de très jolies fleurs jaunes qui se présentent en grappe sur une hauteur de 60 cm, c’est une plante qui est à la fois fourragère et comestible.
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Le lupin Sunrise (Lupinus cruckshanksii) : il se remarque à ses fleurs bleu ciel et dorée qui culminent à 1.50 mètre du sol. Sa particularité tient au fait que ces fleurs embaument votre jardin.
Les variétés vivaces
Les lupins de Russel (Lupinus x Russelii) : les coloris de ses fleurs sont variés et ils apportent beaucoup de gaieté à votre jardin. Ils présentent une hauteur comprise entre 60 cm et 1 mètre et c’est sans aucun doute, la variété la plus courante.
Le lupin en arbre (Lupinus arboreus) : ses fleurs peuvent être lilas, blanches ou jaunes et il atteint un mètre cinquante de hauteur. Cette variété est adaptée aux régions froides puisqu’elle est rustique jusqu’à -10°C.
Que faire avant de semer le lupin ?
Vous n’avez qu’à bêcher votre sol pour enlever toutes les mauvaises herbes, les racines et les cailloux. Vous ne mettrez pas de fertilisant, car le lupin fixe l’azote.
Si vous avez un sol lourd, n’hésitez pas à l’alléger sur une petite hauteur avec du terreau.
Comment le semer ?
Semer sous châssis
- Remplissez vos pots d’un terreau pour semis
- Tassez bien la terre
- Faites deux trous avec les doigts
- Placez deux graines par pot à 1 cm de profondeur
- Arrosez en pluie fine
- Maintenez une bonne humidité jusqu’à la levée
- Conservez la plus belle plantule
- Arrosez sur terre sèche
- Ouvrez le châssis le jour, mais n’oubliez pas de refermer la nuit
- Une fois que les plants font 5 à 10 cm, replantez-les
Semer en pleine terre
- Travaillez votre terre à la bêche sans la retourner sur une hauteur suffisante
- Ajoutez du sable afin qu’elle soit parfaitement drainée
- Semez en poquet de 3 ou 4 graines en les espaçant de 40 cm
- Arrosez généreusement et maintenez la terre humide durant le temps de germination des graines
- Conservez les plus belles pousses seulement
Le semis se fait directement en pot ou en pleine terre, en août ou septembre et les plants fleurissent ensuite l’année suivante.
Multiplier les lupins
La multiplication se fait par division des plants âgés de trois ans ou par semis qui prend plus de temps pour obtenir la floraison. Il peut également se ressemer spontanément.
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La division de touffes se fait à l’automne
Il faut réaliser une division tous les trois à quatre ans pour rajeunir un peu vos plants.
Le lupin résiste aux températures négatives allant jusqu’à -25°C.
Il faut déterrer une touffe et la diviser et ensuite replanter les différentes parties là où vous le souhaitez.
Où planter le lupin ?
L’endroit à privilégier pour semer ou planter des lupins sera situé en plein soleil, la mi-ombre peut être tolérée également.
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Il faut éviter les sols trop calcaires qui provoquent une chlorose des plantes que vous pourrez alors atténuer avec un apport de soufre. Le sol sera humifère et drainant.
Les lupins peuvent être associés avec d’autres vivaces comme les œillets, les roses trémières…
Ils se ressèment tout seuls et si vous le pouvez laissez-les là où ils se sèment de manière à obtenir un côté naturel et sauvage.
Comment l’entretenir ?
Vous pouvez parfaitement pailler le pied pour maintenir une certaine vie biologique et de la fraîcheur. Vous conservez ainsi une ambiance propice au niveau de racines avec des bactéries en nombre suffisant.
Vous pouvez couper les fleurs fanées afin d’éviter la formation de graines qui écourtent la durée de vie de vos plants. Cela permet également de booster une nouvelle floraison si vous coupez vos fleurs.
Comment arroser le lupin ?
Vous pouvez arroser vos lupins l’été en cas de fortes chaleurs et de périodes de sécheresse prolongée, mais sachez qu’ils supportent bien les sols secs.
Récolter le lupin : quand et comment faire ?
Quand les fleurs viennent juste de s’ouvrir, vous pouvez les couper afin de composer de très jolis bouquets aux couleurs douces et simples.
Les maladies du lupin et que faire ?
La principale maladie du lupin est l’oïdium. Vous le reconnaissez facilement grâce au feutrage blanc qui apparait sur ses feuilles. Il faut tailler les feuilles qui sont atteintes en pulvérisant du purin d’orties. Celui-ci apparait souvent à l’automne.
L’anthracnose : elle s’identifie à la courbure en crosse des tiges et les chancres roses auréolés de brun. Elle provoque à terme le dessèchement de la plante. Des chancres ont tendance à se développer sur les gousses. Elle apparait par temps chaud et humide généralement. Pour prévenir cette maladie, il faut utiliser des graines saines.
Le Botrytis : provoque une pourriture brun gris, mais il est moyennement agressif, il faut simplement éviter de laisser l’humidité stagner.
Les taches brunes : cette maladie est moins fréquente et se développe principalement sur les lupins d’hiver. Des taches violacées brunes à noirâtres, ponctiformes peuvent évoluer à nécroses plus ou moins irrégulières sur les feuilles, les tiges et mes gousses. Les températures modérées et une humidité importante favorisent le développement de la maladie.
Il peut également être attaqué par les pucerons noirs, les chrysopes et les coccinelles.