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Jardins sans eau : la tendance qui va vous faire économiser temps, argent et stress pendant la canicule !

Avec la canicule annoncée cet été, on vous explique comment cultiver sans eau !

Dorine Alanoix

Publié le

Jardins sans eau : la tendance qui va vous faire économiser temps, argent et stress pendant la canicule !

Cultiver et s’occuper de son jardin sans eau, c’est possible et c’est même vivement conseillé au vu de l’été caniculaire qui s’annonce. Ces méthodes permettent de préserver notre patrimoine écologique commun et de découvrir d’anciennes méthodes agricoles. En effet, utiliser moins d’eau dans son jardin, c’est surtout utiliser les méthodes de nos ancêtres lorsque l’eau était rare, car pas courante et que les canaux d’irrigation l’étaient aussi. Il existe de nombreuses techniques qui sont utilisées par des maraîchers et des agriculteurs bio dans le but de contrôler leur consommation d’eau. 

Suivre un plan bien précis pour cultiver son jardin sans eau

Cultiver son jardin sans eau, c’est d’abord commencer tôt et anticiper. Il faut savoir qu’il s’agit de méthodes à prévoir durant toute l’année. 

Savoir anticiper et suivre les saisons 

Pour que les besoins en eau soient de zéro, il faut commencer en septembre en entassant tous vos déchets verts ainsi que votre foin sur une partie de quarante centimètres d’épaisseur environ. Vous devez évidemment vous fier aux saisons et changer vos techniques en fonction de ces dernières et notamment dès la saison hivernale. 

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Que faire en hiver ? 

En hiver, vous n’avez pas tellement besoin de vous occuper de votre jardin. Cependant, vous devez tout de même continuer d’alimenter votre sol avec les déchets organiques de vos animaux comme ceux de vos lapins et de vos poules. C’est durant cette période hivernale que votre jardin va subir l’influence de la neige, de la pluie et du gel. 

Le retour du beau temps 

Lorsque le printemps pointe le bout de son nez, il faut reprendre le travail de manière active en mettant sur les cultures des déchets de tonte, mais également d’herbes de toutes sortes et du bois précédemment passé au broyeur. Ce bois peut aussi avoir été coupé en toutes petites branches ou en tronçons d’une dizaine de centimètres environ. 

Comment mettre en place d’autres techniques ?

L’intérieur de la butte de votre foin garde toujours son humidité même en période de fortes gelées. En plus, cette humidité permet à la faune microbienne de s’alimenter et de rester intacte quels que soient la période de l’année et les conditions climatiques. 

La question de l’arrosage 

Pour ce qui est de l’arrosage, les semis sont évidemment arrosés, mais qu’une seule fois lors de la transplantation et sinon, il s’agit surtout de laisser libre cours au ciel et à la pluie. Le manque d’eau n’est jamais un problème même lorsque les températures oscillent entre 26 et 32°C

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Certains maraîchers racontent même se méfier grandement des calendriers de jardinage et des différentes techniques qui préconisent de ne pas faire cohabiter certaines espèces de légumes pour notamment des questions de croissance. Ce type de culture peut être utilisé pour absolument toutes les espèces et notamment : 

  • Les fruits 
  • Les fleurs 
  • Et bien sûr, les légumes. 

D’autres méthodes ? 

Il existe une autre méthode qui consiste tout simplement, après avoir écarté le foin, de disposer au sol et en poquet avant de tout recouvrir avec une très légère couche de foin. Cette technique marche particulièrement bien pour les fèves, les pois et les haricots. Vous aurez ensuite qu’à refermer après la pousse de ces derniers.  

Les différents constats après avoir testé ces méthodes 

Les agriculteurs, maraîchers ou simplement les personnes qui ont la main verte et qui sont férus de ces méthodes ressortent souvent avec les mêmes constats. D’abord et évidemment, le plaisir est immense de n’avoir utilisé aucun traitement chimique ou d’engrais pendant la culture. Ensuite, le sol est constamment humidifié même lorsque le climat est chaud et sec. 

Aussi, les agriculteurs sont particulièrement férus de ces méthodes, car elles leur permettent de commencer les cultures bien plus tôt que la normale : le gel hivernal n’a tout simplement aucune influence sur ces cultures de salades, et ce, même à 630 mètres d’altitude. La résistance des feuilles de salades au gel est impressionnante et elle ne cause aucun dégât. 
Enfin, cette technique est très appréciée, car il n’est pas nécessaire de désherber parce que l’herbe conserve l’humidité du sol et permet aussi de structurer le sol grâce aux racines. Cela n’influence absolument pas la pousse des légumes et elles contribuent à attirer les prédateurs et les auxiliaires. Cela permet donc d’avoir constamment un système parfait de biodiversité. 

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