Depuis le temps que vous en rêviez, c’est décidé, cette année une piscine prendra place dans votre jardin ! Il ne vous reste plus maintenant qu’à étudier l’emplacement idéal pour elle. Tout d’abord pour créer un ensemble harmonieux, mais également pour que le terrain soit le plus adapté à son installation. Voici quelques repères utiles pour choisir son emplacement.
Quelques règles générales concernant l’emplacement
Il faut tout d’abord que votre piscine soit placée dans un endroit très ensoleillé, mais il faut également prendre en compte les vents dominants. Les skimmers seront placés face aux vents pour que l’eau se dirige vers eux tout naturellement.
Il faut également faire attention à la nature et à la composition de votre terrain. Si votre jardin présente des reliefs, il sera nécessaire d’aplanir le terrain pour mettre votre piscine. Il peut également être nécessaire de stabiliser le sol.
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L’emplacement sera également choisi en fonction des conduits souterrains. Le plus simple reste de faire confiance à votre pisciniste qui sait exactement comment choisir son emplacement. Il pourra également vous indiquer les travaux nécessaires.
Ensuite, il faut savoir si vous préférez placer votre piscine à proximité de la maison ou au contraire de l’éloigner. C’est une question de goûts personnels avant tout.
Les distances à respecter autour de la piscine
C’est le PLU ou plan d’urbanisme local qui prévoit les distances minimales entre votre bassin et le terrain de vos voisins. Vous respectez la distance pour ne pas occasionner de gêne vis-à-vis de vos voisins et vous protégez également votre intimité. Vous pouvez d’ailleurs trouver des solutions pour ne pas déranger et ne pas être dérangé, un mur végétalisé par exemple.
Il faut également penser à installer un système de sécurité et de ce fait prévoir la place suffisante si vous optez pour un abri, une barrière… Il faut également en tenir compte si vous désirez des aménagements spécifiques comme un pool-house ou une plage de piscine.
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Vous éviterez aussi les emplacements situés près des arbres ou des arbustes pour deux raisons : ils peuvent faire de l’ombre et attirer les insectes et ils salissent votre piscine en particulier avec leurs feuilles.
Côté nature : les principales recommandations
Le soleil :
Idéalement, une piscine doit être exposée au soleil entre 10h00 et 17h00, durant les moments où elle est généralement la plus utilisée. C’est encore plus vrai quand vous installez des panneaux solaires pour chauffer l’eau. Il faut éviter qu’à cet endroit, un obstacle empêche les rayons du soleil d’arriver sur le bassin : un arbre, le garage, la maison…
Évitez les arbres à proximité pour les saletés tout d’abord, mais également parce que les racines de ce dernier peuvent faire des dégâts et même soulever la terrasse de la piscine et ruiner ainsi tous vos efforts. Tout ce qui peut attirer les insectes est également à bannir pour profiter au maximum de cet équipement.
Éloignez-la du mur de votre maison ou de celle de votre voisin.
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Le vent :
Un endroit un peu abrité évite de refroidir l’eau du bassin, d’amener les débris végétaux dans le bassin, et en plus, il favorise l’évaporation de l’eau, vous obligeant à en remettre plus souvent.
Si les skimmers sont face au vent, en revanche, les refoulements sont placés dos au vent.
Côté maison : une implantation optimale
Avantages de la piscine proche de la maison :
- Un accès simple et rapide depuis chez vous.
- Pouvoir surveiller les enfants qui jouent dans l’eau.
- Profitez d’une belle étendue d’eau l’hiver depuis chez vous.
- Si vous optez pour un abri haut adossé à la maison, vous bénéficiez d’une pièce en plus.
- Vous avez la possibilité d’intégrer le local technique dans le sous-sol de la maison.
Avantages de la piscine éloignée de la maison :
- Votre tranquillité dans la maison est préservée, vous êtes loin du bruit et des cris.
- Vous souhaitez un espace détente complet qui sera plus facile à installer ainsi.
- Si vous avez un terrain assez vaste, c’est une bonne solution.
L’emplacement entraine quelques contraintes :
Il faut éviter d’être proche de :
- Un tout-à-l’égout.
- Un réseau d’évacuation de l’eau pluviale.
- Un réseau électrique.
Côté réglementation : une législation à respecter
Il faut aussi tenir compte de cet aspect avant de choisir l’emplacement de votre piscine. Le plus simple est de vous rendre à la mairie pour consulter le PLU ou plan local d’urbanisme ou le règlement local d’urbanisme (RLU) pour connaitre toutes les obligations et les contraintes, qui sont imposées par votre commune.
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Les distances par rapport à vos voisins : elles doivent être comprises entre 2.50 et 5 mètres selon la ville où vous habitez.
Les distances avec la voie publique : elles sont imposées par l’article R.111-6 du Code de l’urbanisme, mais elles ne concernent pas l’agglomération. Votre piscine doit être à 40 mètres d’une autoroute et à 25 mètres d’une route à grande circulation.
Ce sont des critères qui sont systématiquement vérifiés lorsque vous déposez une déclaration de travaux.
Si un monument classé se trouve à proximité : vous pouvez être obligé de demander une autorisation aux Bâtiments de France.
Bon à savoir : seule, la piscine hors-sol est exclue de ces obligations.
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Côté terrain : rester vigilant
C’est un point crucial pour déterminer la place de la piscine, celui-ci doit être stabilisé, plat et le fond sur lequel repose la piscine ne doit pas être humide.
Demander une étude du terrain est plus prudent, cela permet de corriger les défauts pour obtenir ensuite un résultat pérenne.
Sur un terrain en pente :
La piscine ne doit pas se trouver en bas de la pente. Pour la placer dans la pente, cela demande des travaux qui ont un coût et qu’il faut intégrer au budget global. La prudence est de mise pour éviter des glissements de terrain et déplacement de matières.
Sur un terrain en cuvette :
Il est préférable de ne pas installer de piscine dans la cuvette. Si vraiment, vous ne pouvez pas faire autrement, il faut faire des travaux avant : drainage, surélévation du bassin ou aplanissement du terrain.
Les fortes pluies entrainent l’eau dans la cuvette et celle-ci a des conséquences comme : une fracture de la ceinture, une remontée du bassin et la pollution de l’eau de votre piscine.
La composition du sol :
Le remblai est parfait, car il est adapté à la construction et il est stabilisé au bout de 10 à 30 ans d’existence. Seule, une étude du sol peut vous apporter une réponse sérieuse. C’est de celle-ci que découle l’autorisation ou pas d’implanter une piscine, ainsi que les travaux conseillés avant sa mise en place.
Un sol calcaire est perméable à l’eau et se réchauffe facilement, il présente un aspect crayeux ou blanchâtre et sa terre est légère. C’est un matériau qui est solide, stable, ne nécessitant pas forcément de système de drainage avant l’installation de la piscine. C’est le terrain idéal !
Un sol sableux est perméable à l’air et à l’eau, il est facile à travailler, drainant et se réchauffe facilement. Seul bémol et pas des moindres : il n’est pas forcément très stable et se désagrège facilement par temps sec et chaud. Il gonfle et bouge beaucoup en cas de fortes pluies. Vous devez faire des travaux avant de mettre votre piscine : renforcement des fondations, systèmes de drainage et puits de décompression.
Un sol argileux : il est lourd et compact quand il pleut, il gonfle rapidement et retient l’eau, par temps sec, l’argile se rétracte et se fendille. Là encore il faut envisager des travaux importants comme pour le sol sableux avec en plus un remblaiement.
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