Tous les amateurs de roses partagent le même avis et affirment que le puceron est l’ennemi public numéro 1 des rosiers. Heureusement, plusieurs moyens sont disponibles pour lutter contre ce nuisible ou simplement aider à le tenir à l’écart. Voici donc quelques astuces qui vous permettront de dire adieu aux pucerons tout en préservant la biodiversité.
Quels sont les signes avant-coureurs d’une infestation de pucerons ?
Dans la nature, il existe près de 4000 espèces de pucerons. Il vous faudra donc prendre un moment et bien identifier l’espèce qui s’attaque à vos rosiers. Généralement, c’est au puceron vert (Macrosiphum rosae) auquel vous aurez affaire.
Le plan d’attaque du puceron est très simple; il perce la surface des feuilles ou des tiges pour sucer la sève des rosiers, les affaiblissant jusqu’à leur flétrissement.
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Une fois que le puceron a bien savouré la plante, il se met à secréter du miellat qui est connu pour être à l’origine de millions de champignons et de maladies comme les taches noires.
Ce n’est pas tout, cet insecte peut également arrêter la croissance des jeunes pousses pour réduire à néant votre floraison saisonnière.
Donc si vous remarquez la présence de fourmis, des feuilles collantes, à cause du miellat, ou une croissance plus lente que d’habitude, vos roses sont en proie aux pucerons.
Comment faire pour s’en débarrasser ?
Plusieurs solutions sont possibles pour réduire leur nombre de manière naturelle ou s’en débarrasser complètement.
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Vous pouvez utiliser la méthode la plus connue qui consiste à ajouter quelques cuillères de savon noir dans de l’eau eau tiède puis pulvériser le mélange sur les parties infestées de vos rosiers.
Le savon noir aidera à nettoyer efficacement la fumagine qui est provoquée par le miellat des pucerons.
Vous pouvez aussi utiliser quelques gousses d’ail en les faisant tremper toute une nuit dans un bassin d’eau, puis filtrer le mélange et le pulvériser là où se trouvent ces insectes.
Des plantes compagnes comme la lavande, la capucine ou les œillets d’Inde peuvent également aider à atténuer l’impact des pucerons tout en favorisant la présence de prédateurs naturels comme les coccinelles ou les syrphes.
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Connu pour être un acaricide, un insecticide et un fongicide entièrement naturel, le purin d’ortie peut aussi vous aider à lutter contre les pucerons et les maladies qu’ils provoquent de manière naturelle. Il peut même être utilisé à des fins préventives dans le jardin.
Comment prévenir leur présence ?
Si vous constatez que vos rosiers commencent petit à petit à perdre leur forme à cause des pucerons, vous pouvez effectuer des tailles régulières afin d’éliminer les parties abimées et vous débarrasser des mauvaises herbes qui peuvent aussi constituer des refuges pour les pucerons.
Les feuilles d’aluminium posées sur les pieds des rosiers peuvent par ailleurs s’avérer efficaces, car ces insectes n’apprécient pas la lumière réfléchie.
Si la situation échappe quelque peu à votre contrôle, vous pouvez toujours solliciter l’aide d’un professionnel qui saura prendre les bonnes décisions et utiliser les bons produits.
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