Aussi connue sous le nom de « tavelure de l’olivier », l’œil de Paon est une maladie causée par le Spilocaea oleaginea, un champignon qui sévit dans les climats humides et dans les environnements non aérés. Voici donc quelques conseils pour identifier rapidement ses symptômes et prendre soin de vos oliviers.
Quels sont les symptômes ou les dégâts que cette maladie peut provoquer ?
Le signe le plus évident que vous pouvez constater sur vos oliviers est l’apparition d’une série de cercles concentriques avec des couleurs allant du vert foncé au noir en passant par le marron ou le jaune.
Ces tâches sont souvent entourées par un halo jaune qui donne un aspect ressemblant à un œil de paon. Heureusement, cette maladie n’est pas forcément fatale pour les arbres infectés.
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Les feuilles touchées par ce champignon finissent par prendre une teinte marron avant de flétrir et de tomber prématurément. La maladie progresse par les branches basses de votre arbre pour finir par toucher les feuilles supérieures.
La photosynthèse est réduite, ce qui rend plus difficile la récupération de l’arbre des dégâts que le champignon occasionne. La croissance ainsi que la production de fruits se retrouvent ralenties.
Notez que dans un climat aride et sec, le champignon reste au stade de taches foliaires. Toutefois, si les conditions favorables sont réunies, il peut se développer et émettre des conidies et des conidiospores qui s’en prendront aux autres branches.
Quels sont les moyens de lutte disponibles ?
Le premier bon réflexe à avoir lorsque votre arbre est touché par cette tavelure est de soigner son entretien en augmentant la fréquence des tailles afin de mieux aérer l’arbre et réduire ainsi l’humidité ambiante.
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Préférez l’arrosage goutte-à-goutte pour mieux contrôler les apports et éviter de trop arroser.
Parmi les fongicides que vous pouvez appliquer sur vos oliviers, vous pouvez utiliser de la bouillie bordelaise en guise de traitement préventif pour éviter la prolifération de la maladie, puisque le produit en lui-même ne dispose pas d’effet curatif. Il est aussi recommandé d’en appliquer une seconde couche après 20 à 45 mm de pluie.
Si l’infestation est plus étendue que prévu, vous pouvez utiliser des fongicides homologués en veillant à respecter les consignes d’emploi dans votre jardin. Il vous est aussi possible de vous renseigner auprès d’un spécialiste afin d’avoir des conseils précis lors de votre lutte.
La surveillance de vos oliviers n’est pas non plus à négliger, car une inspection régulière vous permettra de détecter les premiers yeux de paon et d’agir plus tôt. Notez qu’il n’est pas nécessaire de recourir à des traitements si seulement 10 % de vos feuilles sont atteintes.
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Vous l’aurez compris, la préservation de votre rendement repose sur un bon entretien et l’application des bons traitements au moment propice.