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Rénovation mur : Poser des plaquettes en pierre naturelle

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Poser Plaquette Pierre Naturelle

Comment donner du caractère à un pavillon un peu trop banal ? En habillant ses murs extérieurs avec des plaquettes de parement ! Une solution qui n’est pas vraiment nouvelle. On vous montre la marche à suivre.

Outre le soin apporté à la pose, le secret de cette métamorphose et la qualité de finition des plaquettes tiennent au choix du matériau dont elles sont issues, ainsi qu’au procédé mis en œuvre. Pour reproduire fidèlement l’appareillage « aléatoire » de murs de moellons…

Un support bien préparé

Pour suggérer l’appareillage des maçonneries anciennes, les plaquettes sont collées par rangées horizontales de hauteur régulière : c’est la pose dite « assisée ». Le support doit être sain, propre et sec, exempt de matières friables et de traitement hydrofuge qui pourraient nuire à l’adhérence de la colle. De même, les fissures, lézardes et les infiltrations ou remontées d’humidité doivent être résolus avant la pose.

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Si l’on intervient sur des murs peints, il faut tenir compte de la nature du produit utilisé et de sa durée de vie (5 ans en moyenne pour une acrylique, 7 ans pour une pliolithe). Pour contrôler sa bonne adhérence au support, on effectue le test du quadrillage qui consiste à tracer au cutter une série de lignes sur une petite surface. Si elle ne se détache pas, c’est qu’elle est apte à recevoir les plaquettes. Dans le cas contraire, il vaut mieux décaper les murs… Un enduit légèrement fariné est d’abord nettoyé puis brossé. II reçoit ensuite une sous-couche fixatrice ou, éventuellement, deux applications d’un rénovateur de façades.

Une pose méthodique

Elle s’effectue par encollage des plaquettes, sur l’envers, à l’aide d’une spatule crantée. Au préalable, une série de lignes repères est tracée au cordeau bleu d’un bout à l’autre du mur, ainsi que de bas en haut. Le marquage prend en compte l’épaisseur des joints horizontaux, qui est de 1 à 2 cm.

La colle doit offrir une haute adhérence et permettre un réglage aisé sans durcissement trop rapide, en conservant une certaine élasticité. Son délai d’ouvrabilité est de deux heures environ, mais il est sujet à des variations selon les températures : réduit par forte chaleur, allongé s’il fait froid.

Les entourages de portes et de fenêtres sont habillés en premier. Les plaquettes sont posées à angle droit, face contre chant, sur l’arête extérieure en alternant, d’un rang sur l’autre, éléments entiers et recoupés afin de décaler les joints. Pour donner l’illusion d’un moellon plein, l’interstice de 5 à 6 mm laissé à chaque fois entre deux plaquettes est com- blé avec un mélange de poussière de pierre, de chaux et de ciment blanc. On procède de la même façon pour les angles des murs.

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En pleine surface, l’appareillage s’effectue du bas vers le haut : il faut compter 25 à 30 éléments par mètre carré. Si les volets se ferment en tableau, des ajustements sont à prévoir pour ne pas gêner leur fermeture. Une simple couche d’enduit peut suffire !

Des joints bien beurrés

Les joints sont réalisés avec un mortier de chaux hydraulique naturelle. Suivant le type de roche mis en œuvre, la composition du liant varie pour se rapprocher le plus possible de la tonalité de la pierre. À contrôler à sec !

Dans le cas présent, on a mélangé du sable jaune de carrière à du sable rouge et à de la poussière de pierre récupérée après le sciage puis tamisée soigneusement. À défaut de sable, on peut employer de la brique rouge finement pilée.

Le tout est associé à de la chaux blanche additionnée d’un peu de ciment blanc. Le garnissage se fait à « joints beurrés », afin que le mortier vienne affleurer les arêtes des plaquettes et qu’on ne laisse pas apparaître des surfaces trop rectilignes. L’excédent de liant est éliminé, avant durcissement, avec le fil de la truelle. Enfin, la surface est homogénéisée à la brosse métallique douce.

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Hydrofuger la surface

Avec le temps, les plaquettes développent une fine couche protectrice, le calcin. Étant donné leur faible épaisseur, il est recommandé d’appliquer un hydrofuge incolore à base de résines silicones ou de siloxanes.

Invisible, ce film microporeux empêche l’eau de pénétrer mais laisse respirer le matériau. II le protège également du gel et des salissures en favorisant le ruissellement de l’eau.

Pierre naturelle ou reconstituée ?

On trouve des parements en vraie pierre, à poser soi-même, chez certains négociants et carriers-transformateurs. Le plus souvent issus de roches calcaires dures, ils se déclinent sous différentes finitions et teintes, Ingélive lorsqu’elles sont destinées à un usage extérieur, ces plaquettes sont livrées par lots.

Version économique, les plaquettes en pierre reconstituée sont fabriquées à partir de granulats de -roche de ciment blanc, de résines et de Pigments artificiels. D’une épaisseur de 1 à 3 cm, elles sont moulées d’après nature et proposées sous différentes teintes inspirées des textures de pierres de pays. Elles se vendent elles aussi par lots.

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